Droit vote pour tous les réfugiés Ukrainiens aux élections locales.
Initiative citoyenne
Droit vote pour tous les réfugiés Ukrainiens aux élections locales.
Accorder le droit de vote aux réfugiés favorisera l'intégration.
La pétition a pris comme source le discours du régime
démocratique, en prenant au mot ses valeurs, ses principes
fondamentaux. C’est par souci de la liberté et de l’égalité qu'il faut signer cette pétition.
La problématique pose une interrogation fondamentale pour la
cohérence du régime démocratique moderne. Comment se fait-il
que des gens qui vivent ici, qui sont ici, qui participent dorénavant ici, sont
exclus ici de la communauté politique ? Comment se fait-il que
le « peuple souverain » se voit amputé d’une partie de lui-
même ?
Celles et ceux qui ne souhaitent pas que les réfugiés puissent pouvoir bénéficier de ce droit démocratique montre que la logique qui est à l’œuvre
dans l’opposition au vote des réfugiés est une logique de fermeture et de
domination.
A l’inverse, nous démontrons par cette pétition citoyenne que la logique qui réclame, revendique, et conduit au vote des réfugiés, est une logique
d’ouverture et d’émancipation. Fondamentalement, il s’agit de
réaliser que le vote des réfugiés est une
nécessaire ouverture de l’horizon démocratique.
« Même sol : mêmes droits, même voix »,
« Un résident, une voix »
Aujourd’hui, les principes démocratiques sont ébranlés par l’exclusion politique des réfugiés. Au moment où le monde est marqué par l’intensification des échanges d’information,
la globalisation économique et la multiplication des migrations
humaines, l’activité politique des hommes est entravée par les
vestiges du modèle souverainiste. L’exclusion politique des
réfugiés vient redoubler les inégalités.
Les principes d’égalité et de liberté, portés par les révolutions
modernes, semblent devenir des objets d’incantation, sans
perspective de réalisation.
Instaurer le droit de vote des réfugiés, ce n’est
pas nier les différences en transposant au niveau planétaire le
modèle national. Le modèle national n’a(vait) de sens que dans
le schéma des souverainetés. Le droit de vote des réfugiés est une application logique dans une démocratie.
Et c’est l’instauration d’un monde commun qui définit l’horizon
de l’agir politique.
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