Plus d'investissement dans l'éducation
Initiative citoyenne
Plus d'investissement dans l'éducation
Pour l'instant seul 10% des impôts sont accordés à l'éducation.
(Trouver tout en bas ce que je propose)
L'éducation est un investissement qui crée des bénéfices publics ainsi que des retours privés. Normalement, dans la plupart des pays, il est soit subventionné, soit payé par le gouvernement et constitue une part importante des investissements du secteur public. L'éducation est le fondement essentiel du processus d'apprentissage qui sous-tend la croissance d'un pays. Cela ne veut pas dire que tout l'apprentissage se fait à l'école. C'est loin d'être le cas. Mais l'éducation formelle fournit les outils qui permettent les autres processus d'apprentissage, plus disparates : la formation sur le tas, l'expérimentation et l'apprentissage par la pratique. La littératie et la numératie constitueraient le noyau essentiel, de même qu'une orientation vers la résolution de problèmes et certains attributs non cognitifs comme la curiosité.
Les personnes instruites deviennent des employés productifs, des entrepreneurs, des dirigeants politiques, des artistes, des interprètes, des écrivains, etc. Il est certain qu'ils en retirent une partie des bénéfices sous forme de revenus. Mais certainement pas la totalité. Prenons l'exemple de l'entrepreneur qui fonde une entreprise prospère qui crée des emplois productifs supplémentaires pour un nombre croissant de personnes. Les avantages sociaux de cet investissement comprennent l'augmentation des salaires de toutes les personnes qui viennent y travailler. Cela ne fait pas partie du rendement économique privé au sens strict, mais constitue une part importante du rendement social au sens large. Cela ne signifie pas que l'entrepreneur doit être subventionné. Le rendement privé (sans parler de la fierté de l'accomplissement, de la reconnaissance et du respect) peut très bien constituer une incitation adéquate. Mais notez que le rendement dépend en partie de la disponibilité de personnes aptes à l'emploi, qui dépend à son tour de l'efficacité de leur éducation préalable. En fait, la subvention est indirecte.
Dans de nombreux pays pauvres en développement, le sous-investissement dans l'éducation est courant et compréhensible. Mais il y a un autre problème. Compte tenu du niveau d'investissement, les résultats, mesurés par l'alphabétisation et l'acquisition de compétences cognitives mesurables, sont décevants. L'efficacité de l'investissement qui a lieu est faible. Cette inefficacité a plusieurs causes, notamment l'inadéquation de l'offre et de la formation des enseignants, ainsi que des incitations mal conçues pour les enseignants et les administrateurs. L'effet résulte en la réduction de la productivité et de la croissance potentielle du pays.
Je propose donc de dédier une plus grande part de l'impôt à destination de la formation des enseignants(combien de fois un élève a demandé à un professeur pourquoi on apprend cela et a fait face à une réponse "Parce que c'est au programme") , des salaires des enseignants (augmentation salariale pour attirer les talents) etc.
Les enseignants que ce soit en classe primaire, au collège, au lycée, ou bien même dans les études supérieures sont les piliers de la croissance économique du pays. Faisons le métier d'enseignant un métier de rêve !
P.S : Il est évident que je ne suis pas un expert en la matière, et je n'apporte pas de solutions concrètes à ce problème. Néanmoins je considère que le problème est réel (pas de remplaçants pour des professeurs absents etc.) et qu'il faut y accorder du moins une attention.
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