Mettre en place le vote pondéré ternaire pour endiguer l'inflation abstentionniste des élections de 2022
Initiative citoyenne
Mettre en place le vote pondéré ternaire pour endiguer l'inflation abstentionniste des élections de 2022
PREAMBULE PETITIONS ELECTIONS 2022
« On était bien obligé de se dire qu'il s'agissait là d'une colonie pénitentiaire, que des règles particulières y étaient nécessaires et qu'en toute chose, on devait s'y prendre de manière militaire » et non fantaisiste.
C'est avec une curieuse appropriation de la Section 4 du Chapitre 6 du Titre 1 du Livre 1 de notre Code électoral, pourtant explicitement intitulé jusqu'au jour de lancement de cette pétition, « Vote par correspondance des personnes détenues » qu'une trentaine de députés se proposent de réintroduire en France le vote par correspondance, avec leur proposition de Loi n° 4469 du 21 Septembre 2021, renvoyée à la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République depuis le 21 Octobre.
Leurs mobiles sont fort louables, à commencer par le premier que nous partageons, à savoir lutter contre un abstentionnisme obstiné qui a fait exploser tous les plafonds lors du second tour de la dernière élection présidentielle, même s'ils préfèrent mettre en avant les chiffres encore plus désastreux des dernières élections régionales et départementales de Juin 2021.
Les autres mobiles évoqués saisissent le citoyen de base :
Comment pourrait il ne pas vouloir faciliter « le vote des personnes fragiles, âgées, malades ou handicapées » comme l'a décidé notre puissant voisin outre-Rhin depuis 1957 ?
Comment pourrait il ne pas entrevoir la possibilité d'un confinement sanitaire tombant fatalement sur les dates arrêtées en conseil des ministres du 13 Juillet, au plus fort des vacances d'été ?
Comment pourrait il ne pas vouloir marquer cette étape vers le nécessaire vote électronique de nos sociétés numérisées ?
Bien sûr, ces parlementaires n'omettent pas de rappeler que ce mode de participation aux élections a existé de 1946 à 1975 et qu'il favorisait le développement des scrutins truqués, même si une interprétation ultérieure l'en aurait partiellement dédouané. Ils sont donc, tout comme nous, particulièrement exigeants sur la Sécurité électorale , étant partisans d'une « Lutte contre toutes les fraudes » en même temps que « contre toutes les discriminations ».
C'est pourquoi nous voulons la modification des règles électorales actuelles pour nous prémunir et de la Fraude et d'une désaffection systémique des citoyens en matière électorale. Nous présentons à cette fin plusieurs mesures à examiner en même temps que la proposition de Loi 4469, à fin d'adoption comme elle, au plus tard le 30 Janvier 2022.
Plus de 16 millions d'électeurs non-votants lors du second tour des dernières élections présidentielles. Ce chiffre inédit a correspondu à un bond de 78% par rapport à l'élection précédente pour une augmentation de 3% des inscrits. On peut débattre de tout sauf des chiffres.
Constitué d'une part traditionnelle d'abstentionnistes par principe qui refusent toute forme de collaboration avec notre démocratie parlementaire, quantité non sondée de manière publique, il est plus admis qu'aucun des deux candidats en lice n'était paru digne de recevoir les suffrage de ces électeurs.
Pour 2022, après une mandature tourmentée, nous pensons que jamais l'effet de notoriété n'a été aussi prégnant par l'influence qui est la sienne auprès des citoyens à travers les relations de subordination liant le gouvernement actuel, les instituts de sondage et ainsi que les médias. Pour ces derniers, la récente mise en place de la nouvelle autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (issue de la fusion des anciens CSA et HADOPI) mais aussi l'ajout d'une branche « distribution de presse » à la précédente autorité de régulation des communications électroniques et des postes, soit deux nouveaux organisme publics à la main du président donne le sens de ses priorités.
Sa mandature avait déjà dessiné une stratégie de maintien dans le poste :
un office Français de la bio diversité en juillet 2019 pour le public écologiste à amadouer, après la convention citoyenne.
une agence nationale de la cohésion des territoires en 2020 pour faire espérer les élus locaux en un futur amélioré.
une autorité nationale des jeux, juste avant le Covid, illustrant son évergétisme tout relatif vu la cession des parts de l’État dans FDJ, fleuron de l'actionnariat populaire qui perd 17% à l'approche des troisièmes doses.
Un médiateur du crédit aux candidats et aux partis politiques pour sembler rester dans les clous du chapitre 4 de l'Art 3 de la Loi 62-1292 du 6 Novembre 1962 stipulant : « Tous les candidats bénéficient, de la part de l’État, des mêmes facilités pour la campagne en vue de l'élection présidentielle », rescapé unique de la volonté du législateur initial, et qui donne des aigreurs à tous les petits candidats de cette nouvelle échéance.
C'est avec le grand débat brillamment garanti, puis la convention citoyenne sur le climat, non moins brillamment animée, que le président sortant pensait avoir « mis le paquet » pour l'opinion publique, et être tranquille pour le business, malgré la trace indélébile de la répression policière sans concertation avec les personnalités légitimes de cette administration.
Mais c'est avec la crise pandémique que la population a pu s’apercevoir de l'existence d'une corrélation avec des intérêts économiques supérieurs. Comment donner crédit à l'absence de signaux émanant des services de renseignement au service de personnalités d'un rang si élevé que celui de président de la République de la 5 ème puissance mondiale, aux dernières nouvelles des médias en cour.
Nous avons ainsi découvert avec régularité que des personnalités politiques en place étaient fréquemment ambassadrices opaques d'intérêts industriels étrangers, et que de nombreuses personnalités représentatives des professions scientifiques et libérales étaient en service commandé aux moments stratégiques pour nous imposer une privation inédite des nos libertés individuelles.
De nombreux Français sont aujourd'hui atteints,
Qu'ils aient été blessés, victimes d’effets indésirables de vaccins administrés, ou bien décédés de médicaments prescrits sans précautions,
Qu'ils aient été suspendus sans salaire alors que l’État s'accroche à la version d'un vaccin non encore obligatoire en France,
Qu'ils aient le sentiment d'avoir subi un déclassement dans le même temps ou des élites souvent auto-proclamées ont pu prospérer de manière indécente sur leur dos.
S'ils ne se reconnaissent plus dans les discours programmatiques de candidats qui les ont déçu régulièrement quelles qu'aient pu être leurs recettes pour prétendre améliorer leur vie et celle de leurs proches, ils peuvent se reconnaître par contre dans l' obstruction à porter à l'un d'entre les candidats qu'ils souhaiteraient vouer aux gémonies, de par leur expérience ou leur connaissance de ses faits et gestes passés, ou plus simplement pour l'aversion que sa personne leur suscite.
Cette obstruction, c'est le vote pondéré ternaire, ou vote négatif, sous son appelation plus commune , employée par le Conseil constitutionnel lui même, lorsque par sa décision 2021-827 DC du 21 Octobre 2021, il rappelle ce mode de scrutin pour l'aval à donner au Président de la République sur les nominations qu'il propose aux postes de prestige dévolus à sa fonction, ceux-ci devant passer aux votes devant les commissions permanentes de chaque assemblée. Il ne serait pas absurde que les règles qui s'imposent à ses protégés aient pu s'appliquer aussi à lui-même.
Pour mettre en place ce nouveau moyen d'exprimer au mieux la volonté des citoyens,
et de réduire, n'en doutons pas tant les chiffres de l'abstention que ceux des votes blancs et nuls, pour lesquels de nouvelles règles de réaffectation seront également à mettre en place, il conviendra d'apporter les modifications juridiques induites aux articles du Code électoral rappelés dans le chapitre 2 alinéa 1 de l'Art 3 de la Loi 62-1292 du 6 Novembre 1962 qui organisent les opérations électorales dans la République.
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