Formation obligatoire sur les violences sexistes et sexuelles dans le monde du tourisme scolaire et linguistique
Initiative citoyenne
Formation obligatoire sur les violences sexistes et sexuelles dans le monde du tourisme scolaire et linguistique
Il y a un total laxisme sur ce corps de métier qu’est le tourisme, qui, pourtant met en jeu des centaines de vies (des mineurs et jeunes adultes) durant des saisons scolaire et linguistique (de septembre à juillet de l’année suivante) et surtout pour les séjours linguistiques où l’entreprise, sans aide professorale, se retrouve avec une vingtaine de jeunes (mineurs et adultes) à devoir gérer seule des potentiels cas de violences sexistes et sexuelles. De plus, certaines entreprises ne demandent ni de BAFA (certification, certes pour les animateurs, mais qui permet de mieux comprendre le besoin des mineurs et jeunes adultes mais qui aborde légèrement les notions de violences sexistes et sexuelles) et le pire, ne demande aucun casier judiciaire n°3 qui est pourtant obligatoire. Que tous les employeurs du tourisme (scolaire et linguistique) doivent avoir le BAFA, car comment diriger une entreprise qui a pour cible des mineurs/jeunes adultes sans que l’employeur même n’ait aucune notion (ou pense avoir des notions) sur le public ciblé ? En outre, de créer un agrément (en plus d’Atout France) obligatoire et renouvelable tous les ans sur la sécurité pénale de l’entreprise en fournissant tous les casiers judiciaire n°3 des employeurs et employé.e.s ainsi que le BAFA de tous les employeurs employé.e.s (seulement les accompagnateurs.ices) à une sorte de commission départementale et touristique (composée d’hommes et de femmes pour une meilleure parité) car laisser travailler des accompagnateurs avec une plainte pour viol classée sans suite alors que ni les employeurs (hommes et femmes) ne savent ce qu’est une agression sexuelle ou même viol, est aberrant dans ce métier qui à pour objectif d’ouvrir l’esprit et de prôner la tolérance des futures générations.
Il ne faut pas aussi minimiser les cas isolés de violences sexistes et sexuelles pour les accompagnatrices de voyages ou conductrices qui se retrouvent souvent seules face au harcèlement de leurs collègues hommes (ce métier étant plus masculin) sans qu’une tierce personne (collègues ou employeurs) ne réagisse par manque de ressource et ne parlons pas des gérants (la plupart des femmes) qui, au lieu de penser bien-être à autrui, pense argent et préfèrent sacrifier la victime (souvent nouvelle dans l’entreprise) qui doit « quitter ce métier pour ne plus voir ce genre d’hommes » au lieu de prendre le problème à bras le corps et de sanctionner l’employé ou les employés perturbateurs (souvent des employés expérimentés dans le métier). De plus, si les accompagnatrices de voyages ou les conductrices subissent ces incidents à répétition, comment peuvent-elles assurer la sécurité des enfants alors que la leur est compromise ? Pour ce faire, une commission « féminine » doit être mise en place à échelle départementale pour que chaque employée puisse signaler tout comportement suspect lorsque l’employeur ne souhaite pas prendre part à ce problème. Pour finir, les employeurs ont pour obligation d’informer les employés (hommes et femmes) sur l’existence de cette commission féminine afin d’assurer la transparence de ce corps de métier.
Pensons à la sécurité pour mieux transmettre.
Sophie
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