Plan de relance pour la France sans toucher aux acquis sociaux et environnementaux
Initiative citoyenne
Plan de relance pour la France sans toucher aux acquis sociaux et environnementaux
Citoyenne française, je m'intéresse depuis de nombreuses années à des sujets tels que l'économie, le social, l'environnement, la politique, le scientifique, le médical, l'éducation, et autres.
Je vais à la recherche de l'information dans des livres thématiques d'auteurs reconnus français et internationaux, sur des sites officiels du gouvernement, du Sénat, de l' Europe, de l'Insee, notamment, et dans des journaux indépendants.
Je vérifie et recoupe les informations, et je les analyse en prenant aussi en compte ce que j'observe au quotidien.
Aujourd'hui je m'interroge sur la situation de notre pays.
Nous serions au bord du gouffre ! Nous, grande puissance mondiale.
Depuis des années, les gouvernements successifs ne cessent de nous vanter les mérites de la mondialisation, de la robotisation, du numérique comme la clé de notre bonheur et de notre enrichissement.
Nous avons découvert avec le Covid que presque plus rien était produit en France, et nous découvrons aujourd'hui que les politiques successives qui ont été menées depuis des années et qui nous avaient été présentées comme nécessaires, nous ont ruinés.
Il nous est martelé que sans une remise en cause de nos acquis sociaux et environnementaux, la France ne pourra pas se redresser.
Parallèlement à cela, notre économie est sous perfusion pour rester compétitive face à la concurrence étrangère.
Parallèlement à cela, la France et l'Europe signent des marchés de libre-échange avec des pays à l'autre bout de la planète, marchés qui portent atteinte à notre économie, à nos entreprises, à nos agriculteurs, à nos emplois, ainsi qu'à l'environnement.
Parallèlement à cela, la France et l'Europe saluent les investisseurs étrangers, ce qui accélère la perte de notre souveraineté économique, commerciale, énergétique, et agricole., parfois même la perte de notre savoir-faire. Ainsi, des aéroports, des industries sensibles, agro-alimentaires, énergétiques, des sidérurgies, pharmaceutiques, etc. ont été vendus à des capitaux étrangers.
Parallèlement à cela, l'Europe va investir près de 700 milliards d'euros aux États-Unis et permettre à des entreprises européennes d'y investir près de 3000 milliards d'euros. Ainsi, rien que pour les entreprises françaises, figurent par exemple, Sanofi, CMA CGM, Michelin, Total énergies, Louis Vuitton Moet Hennesy, Lactalis, entreprises qui reçoivent aussi des aides de l'Etat français sensées être utilisées pour créer de l'emploi en France... On trouve aussi parmi ces investisseurs, Danone, Sodexo, L' Oreal, BNP Paribas, Lagardère, le Crédit agricole, Saint-Gobain, Thales, Airbus, JC Decaux, Lafarge, Elf Aquitaine, Air liquide, Renault véhicules industriels, Pechiney, Schneider, etc.
Ces investissements sont autant d'argent qui n'est pas injecté dans l'économie française et européenne et qui accélère la perte et la delocalisation de nos industries, de nos entreprises, de notre agriculture et de nos emplois.
Parallèlement à cela, les importations de produits étrangers en France augmentent.
Les importations de produits chinois ont augmenté de plus de 20 % en 2022, atteignant 77,7 milliards d'euros par an.
Celles en provenance de la zone ASEAN (hors Chine) ont augmenté de plus de 9,4 % en 2021 atteignant près de 18 milliards d'euros par an.
Ces produits, en provenance de pays où la protection sociale, la protection des travailleurs, la protection de l'environnement, la protection de la santé, sont quasi inexistants et où le niveau de vie est très faible par rapport au nôtre, concurrencent fortement notre production.
Par cette pétition, je demande, ainsi que les signataires, :
1/ que soit instauré une taxe RSE (responsabilité sociale et environnementale) de 500 % sur les marchandises en provenance de pays ou produites par des entreprises qui n'appliqueraient pas de lois de protection sociale, des travailleurs, de la santé et de l'environnement.
Rien que sur les importations citées précédemment, cela permettrait à l'Etat français d'encaisser respectivement près de 388 et 90 milliards d'euros, soit 478 milliards d'euros par an.
De quoi alimenter les caisses des organismes sociaux et baisser les cotisations que versent nos entreprises, relancer notre économie, accompagner nos entreprises et nos agriculteurs vers des pratiques respectueuses de l'environnement et de la santé, rembourser une partie de la dette, œuvrer pour le climat et la protection de l'environnement et adapter notre pays au changement climatique.
Cette taxe pousserait aussi les autres pays et les entreprises à adopter des pratiques respectueuses de leurs citoyens, de leurs travailleurs, de leur environnement, de leur santé.
2/ que l'origine des éléments composant un produit fini soit indiquée sur le produit fini.
En effet, aujourd'hui, un produit transformé où assemblé dans un pays européen est dit provenant de ce pays sans que soit tracée l'origine du produit initial.
3/ que soit abrogé les traités de libre-échange signés avec des pays qui ont une économie d'échelle (comme le Canada, les États-Unis, le Brésil), ou avec des pays qui n'ont pas mis en place les mêmes lois de protection sociale, des travailleurs, de la santé et de l'environnement que les nôtres et/ou qui ont un niveau de vie tellement bas que nos produits, nos entreprises, nos agriculteurs, nos emplois sont fortement concurrencés.
4/ qu' il soit mis un terme à la robotisation à outrance et au tout numérique.
Notre pays est riche d'hommes et de femmes qui ne demandent qu'à travailler et à rendre service, et qui ont une capacité d'adaptation que n'ont pas les machines.
5/ que la reindustrialisation de la France ne se limite pas aux entreprises en lien avec les métiers verts et le numérique ainsi que le projette le gouvernement français mais au contraire, xque l'on assiste et que l'on favorise le retour d'entreprises et industries à taille humaine, diversifiées et locales pour une main- d'œuvre locale et une clientèle locale.
Cela permettra de créer un tissu économique diffus et dense à travers tout le territoire, de créer de l'emploi, de renflouer ainsi les caisses des organismes sociaux et de favoriser notre souveraineté et indépendance.
6/ que l'argent des contribuables français et européens soit investi dans nos économies respectives et non pas à l'étranger.
7/ que les investissements étrangers en France soient interdits.
8/ que soit instauré une limitation du pourcentage de rentabilité de l'actionnariat et des dividendes reversés aux actionnaires.
9/ que les entreprises qui font des bénéfices et/ ou qui versent des dividendes aux actionnaires ne puissent pas licencier.
10/ que les aides aux entreprises soient soumises à obligation de résultat en matière de création d'emplois et d'investissement en France sous peine de pénalités et remboursement des sommes perçues.
11/ que soit créé une loi qui permette la confiscation des biens de production d'une entreprise qui doit de l'argent à l'Etat et/ou aux organismes sociaux et/ou ferme en laissant derrière elle des bâtiments qui se délabrent et/ou des zones polluées.
12/ que l'évasion fiscale, légalisée sous le nom d'optimisation fiscale, redevienne illégale (l'évasion fiscale représente aujourd'hui entre 80 et 100 milliards d'euros par an en France).
13/ que soit renationalisé les entreprises sensibles (poste, transports, santé, énergie, banque postale, télécommunications, etc.).
14/ que soit préservé et développé les services publics de proximité où il soit possible de rencontrer des agents publics.
Si cette pétition fait écho avec vos idées, je vous invite à la signer et à la diffuser autour de vous.
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