Stop à la maltraitance animale: pour une vraie protection des animaux
Initiative citoyenne
Stop à la maltraitance animale: pour une vraie protection des animaux
Nous avons, en France et en Outre Mer, le triste record des abandons et maltraitances envers les animaux. Des textes de loi ont été promulgés pour le bien être animal mais ils ne suffisent pas à désemplir les associations et les refuges qui sont saturés.
L'identification est obligatoire et passible d'une amende de 750 euros mais beaucoup ne le font pas . La surpopulation animale vient aussi du fait que les propriétaires ne stérilisent pas leurs animaux.
Pour cela , il faudrait:
- interdire la vente ou le don "contre bons soins" sur les sites internet. Des chatons et des chiots sont considérés comme de simples marchandises, vendus au plus offrant sous le couvert de dons gratuits, ce qui est totalement interdit par la loi française sur la maltraitance animale de 2021. Que de pertes de temps et d'énergie pour les bénévoles des associations et refuges qui s'efforcent de faire adopter des animaux repartant pucés, vaccinés et stérilisés (si l'âge le permet) alors que d'autres donnent ou vendent leur portée de chats ou de chiens au premier venu!
- Pour l'équité entre les communes, qu'un délégué à la condition animale soit responsable pour chaque mairie de la divagation et de l'errance des animaux avec la mise en place d'une fourrière communale. De plus, et en vertu du code rural, qu'il ait la possibilité de les capturer pour les faire identifier et les stériliser. Cette disposition, obligatoire pour chaque commune, assure la mise en sécurité des animaux voire le cas échéant, leur adoption après replacement en refuge ou association de protection animale. Elle permettrait ainsi de contenir la multiplication d'animaux errants, ce qui aura un impact sur le bien-être animal.
- proposer un crédit d'impôt pour les propriétaires d'animaux inscrits à l'ICAD pour les inciter à stériliser et identifier leur animal dans les 2 mois après l'adoption. En cas de non respect de ces deux actes ou d'abandon, le propriétaire sera invité à rembourser la somme.
Autre problème et non des moindres, la maltraitance animale
Chaque jour, des milliers d’animaux sont victimes de maltraitance, d'abandon, de négligence ou de cruauté. Si les lois existent, leur application reste très souvent laxiste et les sanctions peu disuasives. Les refuges débordent, les associations manquent de moyens et les actes de cruauté se multiplient. A l'ile de la Réunion mondialement connue pour ses plages paradisiaques, se cache une misère animale intolérable. Des milliers d'animaux sont abandonnés, maltraités, ou torturés, laissés agonisants dans l'indifférence générale.
En 2023, 17 700 infractions pour maltraitance animale ont été enregistrées en France, soit une hausse de 30 % par rapport à 2016 (source : ministère de l’Intérieur)
Plus de 300 000 animaux de compagnie sont abandonnés chaque année en France, ce qui en fait un triste record européen (source : Fondation 30 Millions d’Amis).
Nous, citoyens et citoyennes engagés, demandons solennellement à l'Assemblée Nationale de prendre des mesures fortes claires et immédiates pour protéger les animaux.
Pour cela, il faudrait résoudre le problème à la source.
Des campagnes de sensibilisation massives dans les écoles, les mairies et les médias, pour éduquer les enfants et les adultes au respect de l'animal.
Introduction de cours sur le respect du vivant à l'école, dès le plus jeune âge, dans un programme national d'éducation à l'éthique animale avec interventions de vétérinaires, visites de refuges et ateliers d’empathie, prévenir la cruauté avant qu’elle n’apparaisse
Un soutien financier fort et durable aux refuges et associations locales qui compensent, bénévolement, les carences des services publics.
Eduquer et faire changer les mentalités, c’est comme cela que nous réduirons les maltraitances animales dans le temps!
Promouvoir des lois plus strictes
- Aggraver les sanctions contre les auteurs de maltraitance animale (prison ferme, fortes amendes dès le premier acte et faire payer les soins vétérinaires ou euthanasie de l'animal).
Interdire la détention d'animaux à toute personne condamnée pour maltraitance sans limitation de durée.
Création d'un fichier National sécurisé et mis à jour en temps réel qui puisse être consulté par la police, la gendarmerie, la SPA, les refuges, les associations de protection animale, les éleveurs, les animaleries.
Obligation pour tout professionnel ou organisme de vérification avant toute adoption, vente ou cession d'animal.
Cette situation n'est pas une fatalité, c'est le résultat d'un manque de volonté politique, d'un cruel défaut de moyens et d'une absence de sensibilisation générale.
Ce n'est plus tolérable dans un pays qui se dit civilisé.
Nous réclamons des mesures urgentes, des actes forts et la fin de l'inaction face à cette détresse silencieuse.
Parce qu'une société se juge à la manière dont elle traite les plus vulnérables et que les animaux ne sont ni des objets, ni des nuisibles mais des êtres vivants doués de sensibilité.
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