Pour la reconnaissance de la GROSSOPHOBIE dans la loi française
Initiative citoyenne
Pour la reconnaissance de la GROSSOPHOBIE dans la loi française
✊ Pour la reconnaissance de la GROSSOPHOBIE dans la loi française
📌 Constat
Aujourd’hui en France, l’article 225-1 du Code pénal interdit la discrimination liée à l’apparence physique.
En théorie, cela couvre les discriminations envers les personnes grosses.
➡️ Mais dans la pratique, le mot "grossophobie" n’existe pas dans la loi.
Résultat : les victimes ne se reconnaissent pas, les institutions minimisent, et la société continue de banaliser une violence quotidienne.
Le Défenseur des droits, dans sa décision du 02/10/2019, a rappelé que les discriminations liées au poids devaient être sanctionnées. Mais tant que le terme n’est pas écrit noir sur blanc, la grossophobie reste invisibilisée.
📌 Qu’est-ce que la grossophobie ?
La grossophobie est une forme de discrimination spécifique qui ne se limite pas à l’apparence. Elle englobe :
- L’atteinte à la dignité : rabaisser une personne en raison de son corps, la priver de respect ou de considération.
- Les préjugés sur la santé et l’hygiène de vie : juger, diagnostiquer ou prescrire sans demande.
- Le validisme grossophobe : considérer qu’une personne grosse est forcément incapable, fainéante ou limitée dans ses capacités.
- L’hypersexualisation ou la désexualisation : réduire une personne à son corps gros, soit en l’objectifiant, soit en la privant de toute valeur désirable.
- Les discriminations dans l’accès aux soins : refus de soins, culpabilisation, diagnostic bâclé ou réduit au poids.
- Les obstacles dans l’espace public : sièges trop étroits, équipements non inclusifs, infrastructures non adaptées → sans que la responsabilité en soit rejetée sur les personnes grosses elles-mêmes.
- Les atteintes psychologiques et morales : insultes, humiliations, moqueries, stigmatisation dès l’enfance.
- L’incitation grossophobe : imposer une “bonne hygiène de vie” non sollicitée, culpabiliser ou prescrire des comportements sans respect de la personne.
📌 Ce que nous demandons :
Nous demandons que le terme "grossophobie" soit inscrit explicitement dans le Code pénal comme critère de discrimination, à côté du sexisme, du racisme, de l’homophobie, du validisme (dont il fait parti), etc.
Nous proposons que la loi définisse la grossophobie comme :
> “Tout propos, comportement, traitement défavorable ou incitation portant atteinte à la dignité, à la santé, à la liberté ou à la considération d’une personne en raison de son poids, de sa corpulence ou de son apparence physique liée à la taille de son corps, incluant les préjugés sur sa santé, son hygiène de vie, ses capacités ou sa valeur.”
📌 Pourquoi c’est essentiel :
✅ Pour nommer une réalité vécue par des millions de personnes.
✅ Pour protéger réellement les victimes et leur offrir un cadre légal clair.
✅ Pour responsabiliser les institutions (santé, éducation, emploi, médias).
✅ Pour sanctionner les atteintes psychologiques, l’incitation culpabilisante, les humiliations et les exclusions.
✅ Pour changer la culture et mettre fin à l’idée que le poids justifie le mépris et la discrimination dans de nombreux domaines.
📌 Nous avons besoin de vous :
Chaque signature est une voix contre la haine et la stigmatisation.
Chaque signature est un pas pour la dignité, l’égalité et la liberté.
✍️ Signez la pétition pour que la France reconnaisse et définisse clairement la grossophobie dans la loi.
À titre de proposition, voici un exemple d’ajout à l’article 225-1 du Code pénal, qui pourrait être débattu et voté :
Texte actuel (extrait) :
Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée.
Texte proposé :
Constitue également une discrimination, au sens du présent article, tout propos, comportement, traitement défavorable ou incitation portant atteinte à la dignité, à la santé, à la liberté ou à la considération d’une personne en raison de son poids, de sa corpulence ou de son apparence physique liée à la taille de son corps.
Ces discriminations, désignées sous le terme de grossophobie, incluent notamment :
– les préjugés portant sur la santé, l’hygiène de vie ou les capacités d’une personne en raison de sa corpulence,
– les atteintes psychologiques ou morales liées aux insultes, humiliations, hypersexualisation ou désexualisation du corps,
– les obstacles discriminatoires dans l’accès aux soins, à l’emploi, à l’éducation et aux espaces publics,
– l’incitation ou la pression à adopter une hygiène de vie ou un traitement non sollicités.
Projet porté par Harmony Albertini.
Personnalité publique engagée dans La Défense des personnes grosses.
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