Pour un référendum sur la sortie de la France de l'Union Européenne (Frexit)
Initiative citoyenne
Pour un référendum sur la sortie de la France de l'Union Européenne (Frexit)
À l’attention des citoyens français et de l'Assemblée nationale,
Je m’appelle Liam Bogaert, diplômé d’un bachelor en science politique et relations internationales. Comme de nombreux Français, je constate avec inquiétude l’érosion de notre souveraineté nationale et la perte d’influence de la France au sein d’une Union européenne de plus en plus technocratique et éloignée des réalités de notre pays. Il me paraît donc essentiel de redonner la parole au peuple sur une question aussi déterminante que notre appartenance à l’Union.
L’échec de l’Union Européenne face aux défis de la France :
Depuis son entrée dans l'Union européenne, la France fait face à une série de problèmes économiques qu’elle n’a pas pu endiguer et qui ont même été aggravés par l’UE. En effet, la libre circulation des biens, des capitaux et des personnes au sein du marché commun a conduit à des déséquilibres, notamment avec la délocalisation d’industries, la pression sur les emplois et la montée des inégalités. Ces effets ont été exacerbés par les règles économiques imposées par l’Union européenne, renforçant la précarité des travailleurs et affaiblissant la compétitivité des entreprises françaises. L’Union européenne, loin de résoudre ces problèmes, y a largement contribué.
L’Euro, une monnaie non viable pour la France :
L’Euro, monnaie unique de la zone euro, s’est révélé être une solution bancale pour des économies aussi disparates que celles de la France, de l’Allemagne, du Portugal ou de la Grèce. L’Euro ne permet pas de répondre aux besoins spécifiques des différents pays membres. Chaque économie ayant ses propres besoins, un système monétaire commun engendre des tensions et empêche une politique monétaire adaptée. La France, confrontée à des difficultés économiques particulières, ne dispose plus des outils nécessaires (tels que la dévaluation de la monnaie) pour stimuler son économie en période de crise. Cette situation s'avère profondément problématique pour notre pays.
L’argument du poids international, démenti par les faits
Face aux promesses économiques non tenues, l’un des derniers arguments avancés en faveur du maintien dans l’Union européenne réside dans l’idée que la France y gagnerait en influence sur la scène internationale. Or cet argument se heurte désormais à la réalité.
D’une part, les récents accords commerciaux négociés entre l’Union européenne et les États-Unis sous la présidence d’Ursula von der Leyen ont été particulièrement défavorables à l’économie française. De nombreuses filières agricoles et industrielles nationales ont été mises en difficulté, tandis que le Royaume-Uni, désormais indépendant de l’UE, a su obtenir des conditions bien plus avantageuses pour ses exportations. Même parmi les partisans de l’Union européenne, certains ont exprimé leur inquiétude quant à cette perte d’influence et de protection des intérêts français dans le cadre des négociations européennes.
D’autre part, sur le plan diplomatique, les discussions les plus récentes sur la guerre en Ukraine ont illustré de façon frappante l’effacement de l’Union européenne dans les processus de décision stratégique. Le président Macron a proposé un format de négociation quadripartite incluant l’Union européenne aux côtés de l’Ukraine, des États-Unis et de la Russie, afin de défendre les intérêts sécuritaires du continent européen. Cette proposition a été catégoriquement rejetée par les États-Unis, qui ont affirmé leur préférence pour un cadre tripartite limitant les discussions à l’Ukraine, aux États-Unis et à la Russie. Cette mise à l’écart de l’Union européenne dans un dossier aussi central révèle l’inefficacité du prétendu « poids collectif » de l’UE, et la difficulté de la France à faire entendre sa voix même lorsqu’elle agit au nom de l’Europe.
Ces deux exemples, l’un commercial et l’autre diplomatique, montrent clairement que l’appartenance à l’Union européenne n’apporte plus à la France l’influence et la protection promises. La capacité de notre pays à défendre ses intérêts sur la scène internationale serait renforcée s’il pouvait parler et négocier en son nom propre.
La nécessité de poser la question au peuple :
En raison de ces éléments, la solution la plus logique serait de poser une question claire aux Français : devons-nous continuer à faire partie de l'Union européenne ? Cette question n’a jamais été posée directement au peuple français. Lors du dernier référendum sur un traité européen en 2005, la majorité des Français ont voté contre le projet. Pourtant, leur décision a été ignorée par l’adoption du traité de Lisbonne en 2007. Un nouveau référendum permettrait de réparer cette injustice démocratique et de donner au peuple la possibilité de décider de son avenir.
La procédure de sortie :
La procédure de retrait de l'Union européenne est clairement définie par l’article 50 du traité sur l’Union européenne. Cette procédure permet à un pays de quitter l’UE en entamant des négociations pour définir ses relations futures avec les États membres. Un retrait de l'UE implique également l'abrogation du titre XV de la Constitution française, qui stipule notre appartenance à l’Union européenne. Cette procédure pourrait être mise en place dans les délais nécessaires pour que la France soit prête pour un retrait avant l’élection présidentielle de 2027, et permettre ainsi de redonner au peuple français la liberté de choisir son avenir.
Conclusion :
Il est plus que jamais nécessaire que le peuple français puisse se prononcer directement sur l’appartenance de la France à l'Union européenne. La souveraineté nationale, l’avenir économique et l’influence de notre pays dans le monde dépendent de cette décision.
En tant que citoyens français, nous appelons donc à l’organisation d’un référendum sur la sortie de la France de l’Union européenne.
Nous vous invitons à signer cette pétition pour faire entendre la voix du peuple français.
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