Ils broient nos os sans nous demander notre avis.
Initiative citoyenne
Ils broient nos os sans nous demander notre avis.
« Aussitôt après la crémation (four) les restes sont pulvérisés » (décret du 18-03-1977). Pulvérisés ? : passés au broyeur,, réduits en poudre. Donc, quand on signe pour « une crémation » on est automatiquement, obligatoirement, broyés sans qu’on ait donné notre consentement éclairé à cette atteinte supplémentaire à notre corps.
A la sortie du four crématoire nos os sont calcinés, fragiles, mais ils restent si reconnaissables, à condition d’être manipulés délicatement, que dans la tradition japonaise on les empile dans l’urne en respectant l’ordre naturel des os de pieds jusqu’à ceux du crâne. Chez nous la loi exige de réduire notre squelette en une poudre que chacun nomme « cendres » .
C’est un choc supplémentaire à celui de la crémation, c’est une douleur supplémentaire pour les proches du défunt(e).
Ce broyage est très bien pour ceux qui souhaitent une dispersion. Il peuvent la faire avec désinvolture : ils dispersent une « poudre » ( sans forcément avoir conscience que ce sont des os )
Par contre cette pulvérisation n’a aucune raison d’être si, avec respect, on souhaite donner une sépulture au défunt(e). Sépulture toujours possible dans le cimetière de la commune à laquelle on est attaché. Voir la pétition « En urne, chacun a le droit à une sépulture gratuite en cimetière. Contraignez les maires à l’appliquer. »
Le scandale, c’est qu’on ne choisit pas de se faire broyer ou pas !
Pourtant la Loi funéraire du 19 déc.2008 reconnait qu’il y a une Personne, au sens du « Droit de la personne » dans une urne et le Code Civil (art. 16-1-1) indique que les « cendres » doivent être traitées avec respect et dignité.
Broyer les os est donc une « Atteinte au corps » et doit donc obligatoirement recevoir le « consentement éclairé » de la personne concernée pour pouvoir être exécuté ( à défaut, le consentement de la personne en charge de ses funérailles).
En signant cette pétition, je demande :
Que le décret de 1977 soit abrogé
Que pour son broyage, le consentement éclairé du défunt(e) ou de la personne en charge de ses funérailles soit obligatoirement recueilli.
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