Reconnaître l’impact des pesticides sur les allergies saisonnières
Initiative citoyenne
Reconnaître l’impact des pesticides sur les allergies saisonnières
Je m’appelle Isaac Ribeiro, j’habite en campagne en Nouvelle-Aquitaine. Comme beaucoup d’habitants des zones rurales, je suis témoin d’une augmentation spectaculaire des allergies saisonnières dans mon entourage. Chaque printemps, de plus en plus de personnes, y compris celles qui n’ont jamais été allergiques auparavant, souffrent de nez bouché, de toux, d’yeux qui piquent, voire de crises d’asthme. On nous dit que c’est le pollen. Mais est-ce vraiment uniquement le pollen ?
Je souhaite attirer l’attention des pouvoirs publics sur une corrélation inquiétante : les périodes de pulvérisation de pesticides dans les champs coïncident très souvent avec les pics d’allergies dans nos campagnes. De nombreuses études scientifiques commencent à démontrer que les résidus de pesticides présents dans l’air peuvent aggraver, voire déclencher, des réactions allergiques, en fragilisant les muqueuses respiratoires ou en modifiant la structure même des pollens.
Des analyses ont montré la présence de plus de 15 à 20 pesticides différents dans le pollen collecté près de zones agricoles, notamment au printemps. Ces résidus peuvent rendre le pollen plus agressif et accentuer la réponse immunitaire. De plus, les pesticides peuvent être transportés par le vent et contaminent l’air ambiant, même loin des zones traitées. Pourtant, aucune information claire n’est donnée aux riverains, et aucune étude de grande ampleur n’est menée actuellement pour évaluer ce risque sanitaire croissant.
Je demande donc aux autorités :
• De reconnaître officiellement le rôle potentiel aggravant des pesticides dans les allergies respiratoires.
• De financer des études indépendantes comparant les niveaux d’allergies dans les zones agricoles intensives et les zones non traitées.
• De limiter ou reporter les pulvérisations de pesticides pendant les périodes de pollinisation.
• De renforcer la surveillance de l’air, notamment au printemps, pour mesurer la présence de résidus chimiques dans les campagnes.
• De mieux informer la population via les bulletins polliniques et les services de santé publique.
• Et enfin, de soutenir activement les agriculteurs souhaitant sortir des pesticides en leur offrant des alternatives crédibles et rentables.
Cette pétition est une alerte, mais aussi un appel à agir. Il est temps que la santé publique prime sur la facilité chimique. Les allergies ne doivent pas devenir une fatalité pour les générations futures.
Je vous remercie pour votre attention et votre engagement.
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