Reconnaissance officielle des coachs et praticiens en accompagnement émotionnel comme acteurs de la santé mentale préventive en milieu scolaire
Initiative citoyenne
Reconnaissance officielle des coachs et praticiens en accompagnement émotionnel comme acteurs de la santé mentale préventive en milieu scolaire
Contexte :
La santé mentale est aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique. Pourtant, face à la pénurie croissante de psychologues dans les établissements scolaires, les structures médico-sociales ou les CMP, des milliers de personnes restent sans accompagnement, en particulier les jeunes et les publics en situation de fragilité émotionnelle.
Dans le même temps, la France dispose d’un vivier important de coachs professionnels, mentors, accompagnants en développement personnel ou en gestion émotionnelle – formés, expérimentés, actifs – qui ne sont ni reconnus ni intégrés à l’écosystème officiel de l’accompagnement humain.
Pourtant, ces professionnels répondent déjà efficacement aux besoins de première écoute, de prévention de la détresse psychique et d’orientation des individus vers des parcours adaptés, en complémentarité des psychologues et médecins.
Nous demandons donc :
La reconnaissance officielle du métier de coach professionnel et d’accompagnant en gestion émotionnelle, avec la définition d’un cadre d’exercice, d’éthique et de compétences.
La création d’un registre national des praticiens reconnus, sur la base d’une formation sérieuse, d’un engagement éthique et d’une supervision continue.
La possibilité d’intervention des coachs dans les établissements scolaires, les structures jeunesse et les maisons de santé, à titre de soutien émotionnel préventif.
Le remboursement partiel des séances de coaching émotionnel dans le cadre d’un parcours de santé mentale, pour les personnes identifiées en souffrance mais non prises en charge rapidement par le système classique.
Objectif :
Soulager les professionnels de santé mentale saturés, éviter la médicalisation systématique, permettre une écoute humaine de qualité, et faire émerger une culture de prévention émotionnelle accessible, fluide et incarnée.
Partager: