Aide Sociale à l'Enfance, pour une mise en plat et la mise en place de changements
Initiative citoyenne
Aide Sociale à l'Enfance, pour une mise en plat et la mise en place de changements
Face aux dérives documentées de l’Aide Sociale à l’Enfance ( placements abusifs, manque de suivi, défaillances dans la protection des enfants en danger) il est urgent de refonder en profondeur les mécanismes de contrôle et d’accompagnement. Une réforme ambitieuse doit renforcer la transparence et la traçabilité des décisions de placement, en instaurant une supervision indépendante systématique et en exigeant des expertises pluridisciplinaires avant toute séparation d’un enfant de sa famille. Les services de l’ASE doivent être soumis à des audits réguliers, menés par des autorités extérieures (inspection générale, défenseur des droits, juges référents), avec publication des résultats. La priorité doit être donnée au maintien des liens familiaux, à l’écoute de la parole de l’enfant, et à la prévention, en renforçant les moyens humains et les formations dans les services de protection (travailleurs sociaux, psychologues, médiateurs).
Par ailleurs, la responsabilité individuelle des intervenants doit être mieux encadrée. Les décisions impactant durablement la vie d’un enfant doivent engager la responsabilité personnelle des professionnels en cas de faute, négligence ou abus de pouvoir. Les procédures juridiques doivent garantir un contradictoire effectif : toute famille concernée par un signalement ou une mesure doit bénéficier d’un accompagnement juridique dès le début du processus. Le juge des enfants doit être entouré d’avis d’experts indépendants et l’enfant entendu systématiquement, selon des protocoles adaptés à son âge et à sa situation. Enfin, la base de données des enfants protégés doit être harmonisée au niveau national pour assurer un meilleur suivi longitudinal, éviter les ruptures de parcours et détecter plus tôt les carences institutionnelles.
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