Santé, science, nature : stop à la Loi Duplomb et aux conflits d’intérêts
Initiative citoyenne
Santé, science, nature : stop à la Loi Duplomb et aux conflits d’intérêts
NON à la Loi Duplomb
Je m'appelle Nicolas Camps.
Je suis diplômé d’un BTSA Gestion et Protection de la Nature et ostéopathe certifié.
J’ai été référent externe pour l’hôpital de Dax, au contact direct des pathologies chroniques et inflammatoires.
Mon parcours m’a permis d’approfondir les liens entre environnement, santé humaine et régulation biologique, notamment à travers le rôle du stress oxydatif, de la proprioception, des récepteurs nerveux et des fascias dans les mécanismes de l’inflammation et de la mémoire corporelle.
Aujourd’hui, je consacre mon temps à redonner une valeur réelle au vivant, en agissant pour une cohérence écologique, économique et sanitaire.
Le 8 juillet 2025, l’Assemblée nationale a voté la Loi Duplomb, qui autorise de nouveau plusieurs pesticides interdits.
Cette loi affaiblit les contrôles, contourne le principe de précaution, place l’ANSES sous tutelle politique, et expose les citoyens en particulier les enfants à des molécules neurotoxiques, reprotoxiques et perturbatrices endocriniennes.
Ce que cette loi autorise
- La réintroduction dérogatoire de substances interdites : acétamipride, sulfoxaflor, flupyradifurone
- Une clause de renouvellement illimitée, sans garantie sanitaire
- La réduction des contrôles sur les mégabassines et les élevages intensifs
- La mise sous tutelle politique de l’ANSES, en violation de son indépendance scientifique
Ce que la recherche scientifique établit
- L’acétamipride traverse le placenta et s’accumule dans le cerveau fœtal
- L’EFSA a abaissé sa dose journalière admissible par cinq en mai 2024
- Le CNRS, l’INSERM et 1 279 chercheurs alertent sur ses effets neurodéveloppementaux, épigénétiques et multigénérationnels
- Les autres substances réintroduites présentent des risques similaires : reprotoxicité, perturbation endocrinienne, toxicité chronique
Ce que nous refusons
Que les citoyens paient les conséquences d’un modèle toxique :
- Les coûts de dépollution de l’eau, des sols et de l’air
- Les soins liés aux pathologies environnementales : cancers, troubles neurologiques, maladies chroniques
- L’effondrement de la biodiversité, en particulier des pollinisateurs et des espèces sentinelles
- L’aggravation de la crise climatique par des pratiques agricoles dépendantes aux intrants chimiques
- La perte de résilience des territoires face aux risques sanitaires et écologiques
Pendant que les groupes industriels enregistrent les profits, ce sont les contribuables qui assument les conséquences sanitaires, écologiques et budgétaires.
Ce que nous exigeons
- L’abrogation immédiate de la Loi Duplomb et du décret 2025-629
- Le rétablissement de l’indépendance scientifique des agences sanitaires
- Une enquête parlementaire sur les conflits d’intérêts et les pressions réglementaires
- La réintégration contraignante du principe de précaution dans le droit français
- Un soutien structuré et prioritaire à l’agroécologie et à la santé environnementale
Pourquoi je signe
Parce que mes enfants n’ont pas à naître contaminés.
Parce que la science ne doit pas être muselée.
Parce que l’argent public ne doit pas financer la toxicité industrielle.
Parce que la République ne peut légaliser ce que la recherche conteste.
Parce que ce n’est pas aux citoyens de payer les dégâts d’un modèle qu’ils n’ont pas choisi.
Je signe pour que la cohérence, la santé et l’intégrité retrouvent leur place dans la loi.
Partager: