PROPOSITION DE RÉFORME STRUCTURELLE – FRANCE TRAVAIL
Initiative citoyenne
PROPOSITION DE RÉFORME STRUCTURELLE – FRANCE TRAVAIL
PROPOSITION DE RÉFORME STRUCTURELLE – FRANCE TRAVAIL
Titre : Suppression de France Travail et création d’un Dispositif National d’Aide à l’Intérim (DNAI)
1. Objectif général
Supprimer France Travail (anciennement Pôle Emploi) sans supprimer les droits aux allocations chômage, et réallouer l’ensemble du budget à l’insertion professionnelle directe, à l’intérim, à la reconversion et à la montée en compétences métiers.
2. Mesures principales
1. Fermeture administrative de France Travail
Dissolution progressive de l'organisme.
Récupération des locaux, des bases de données, et des agents compétents vers les nouveaux pôles régionaux d’insertion.
Conversion automatique des dossiers en cours vers le nouveau système.
2. Création de l'Agence Nationale d’Aide à l’Intérim et à la Carrière (ANAIC)
Plateforme nationale gérée publiquement ou en partenariat avec des agences d’intérim labellisées.
Objectif : mettre en relation immédiate les allocataires avec des missions d’intérim, de transition professionnelle ou de formation certifiante.
Chaque bénéficiaire est suivi par un conseiller de carrière spécialisé (non administratif).
3. Maintien des allocations mais conditionnées à une dynamique d’insertion
Pas de suppression des allocations chômage.
Leur gestion est automatisée, indépendante du placement, mais intégrée aux parcours d’insertion.
Encouragement fort à l’activité, avec bonus financier temporaire en cas de reprise rapide de mission.
4. Réallocation budgétaire
Le budget de fonctionnement de France Travail est redirigé vers :
des formations qualifiantes courtes (3-6 mois).
des partenariats avec entreprises de travail temporaire.
des cellules d’accompagnement individuel vers la carrière.
5. Objectif de résultat
Réduction du chômage longue durée de 50 % en 2 ans.
100 % des jeunes accompagnés vers une mission ou une formation en moins de 60 jours.
3. Synthèse
Élément France Travail (actuel) Nouvelle structure proposée
Statut Établissement administratif lourd Agence souple à vocation active
Public cible Chômeurs Chômeurs + intérimaires + actifs en reconversion
Allocation Gérée avec critères rigides Maintenue avec logique de relance professionnelle
Orientation Passivité administrative Réactivité vers emploi de transition ou formation
Budget Coût élevé, peu de résultats Réorienté vers résultats concrets
4. Nom proposé du dispositif :
DNAI – Dispositif National d’Aide à l’Intérim et à l’Insertion professionnelle
BILAN ÉCONOMIQUE – REMPLACEMENT DE FRANCE TRAVAIL
1. Budget actuel de France Travail (2024)
Poste budgétaire Montant estimé annuel
Fonctionnement (salaires, locaux…) 4,5 milliards €
Systèmes informatiques, gestion 1 milliard €
Programmes actifs (formations, etc.) 2,5 milliards €
Total annuel 8 milliards €
2. Réallocation projetée vers le système d’insertion par l’intérim
Nouveau poste Montant alloué
Plateformes d'intérim publiques/mixtes (déploiement national) 1 milliard €
Formations qualifiantes courtes (3-6 mois) 2 milliards €
Prime à la reprise d’activité (individuelle) 1 milliard €
Cellules d’accompagnement de carrière 1 milliard €
Réserve d’urgence / adaptation régionale 0,5 milliard €
Système d’allocations maintenu (indépendant) 2,5 milliards € (inchangé)
Total annuel 8 milliards € (réaffectés)
3. Économies indirectes attendues
Effet induit Estimation annuelle
Réduction du chômage longue durée (coûts indirects évités : santé, RSA, désocialisation) 3 à 5 milliards €
Baisse des redondances administratives 300 à 500 millions €
Augmentation de la productivité/emploi Gain fiscal et cotisations sociales à hauteur de 1 à 2 milliards €
Total économies indirectes possibles ≈ 5 à 7 milliards €/an
Résumé économique
Indicateur Avant réforme Après réforme
Budget total 8 milliards € 8 milliards €
Efficacité sur le retour à l’emploi Faible à moyenne Haute (mission directe)
Allocations maintenues
Gains économiques indirects faibles significatifs (≈ +5 à 7 Md€/an)
Nature du dispositif Administratif Opérationnel/terrain
Conclusion
Le remplacement de France Travail par un dispositif agile, orienté intérim et insertion directe, permettrait de maintenir les droits sociaux, accélérer l’insertion professionnelle et réaliser une économie nette potentielle de plusieurs milliards d’euros par an, tout en redonnant du sens et de l’efficacité à la politique de l’emploi.
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