Sauver Lormauto, pour le retrofit bas carbone citoyen
Initiative citoyenne
Sauver Lormauto, pour le retrofit bas carbone citoyen
Nous, citoyens, scientifiques, entrepreneurs et défenseurs de la transition écologique, appelons les pouvoirs publics, les institutions financières et les décideurs politiques à soutenir la relance de Lormauto, entreprise normande pionnière du rétrofit électrique. Cette initiative représente une solution technique et économique optimale pour réduire l’empreinte carbone du secteur automobile, minimiser la dépendance aux importations de composants étrangers et contribuer à réduire la dette française et européenne.
Une solution bas carbone scientifiquement validée
Le rétrofit électrique, tel que pratiqué par Lormauto, repose sur une logique d’économie circulaire : reconditionner des véhicules existants, comme les Renault Twingo de première génération, avec des traitements modernes contre la corrosion et une motorisation électrique. Cette approche réduit drastiquement l’empreinte carbone par rapport à la production de nouveaux véhicules électriques, qui nécessitent des batteries et des composants à forte intensité énergétique, souvent importés. Selon les études sur le cycle de vie (ACV), la fabrication d’un véhicule électrique neuf génère environ 10 à 20 tonnes de CO2 équivalent, contre seulement 2 à 3 tonnes pour un rétrofit, grâce à la réutilisation de la structure existante. En prolongeant la durée de vie des véhicules populaires, Lormauto divise par trois l’impact environnemental tout en rendant la mobilité électrique accessible à 12 500 euros (après aides), contre plus du double pour un véhicule neuf.
Une réponse à la dépendance aux importations
Lormauto favorise une production locale en s’appuyant sur des véhicules déjà présents sur le territoire et en développant une expertise industrielle française. Contrairement à la production de nouveaux véhicules électriques, qui repose sur des importations de batteries et de composants (notamment en provenance de pays aux pratiques commerciales parfois problématiques), le rétrofit minimise les besoins en matières premières critiques, comme le lithium ou le cobalt. Cette approche renforce la souveraineté énergétique et industrielle de la France et de l’Europe, réduisant ainsi la dépendance à des chaînes d’approvisionnement étrangères souvent instables.
Un levier pour réduire la dette française et européenne
En industrialisant le rétrofit, Lormauto pourrait créer des emplois locaux, dynamiser l’économie normande et réduire les coûts de la transition énergétique. Le modèle économique de Lormauto, validé par son succès au Mondial de l’Auto 2022 et son statut de lauréat France 2030, permettrait de limiter les investissements massifs nécessaires à la production de véhicules neufs, tout en répondant aux besoins de mobilité durable. Cette stratégie d’économie circulaire représente une opportunité pour alléger la pression sur les finances publiques et privées, contribuant ainsi à réduire la dette française et européenne.
Une mise en garde face aux conflits d’intérêts
La liquidation judiciaire de Lormauto, prononcée le 21 mai 2025 par le tribunal de commerce de Caen, soulève des questions sur les décisions de financement de Bpifrance, institution clé dans le soutien aux entreprises françaises. Alors que Lormauto avait surmonté les défis techniques, commerciaux et réglementaires, l’absence de fonds pour industrialiser sa solution interroge. Nous demandons une transparence accrue sur les critères de financement de Bpifrance, afin d’éviter tout conflit d’intérêts entre les priorités de la transition énergétique et les agendas de certains décideurs. La sauvegarde de projets comme Lormauto, alignés avec les besoins des Français et les objectifs climatiques, doit primer.
Nos demandes
Un soutien financier immédiat via des subventions, prêts ou prises de participation de Bpifrance pour permettre à Lormauto de relancer son activité et d’industrialiser son modèle de rétrofit électrique.
Des mesures pour renforcer la filière du rétrofit en simplifiant les processus d’homologation et en promouvant des incitations fiscales pour les véhicules reconditionnés.
Un engagement politique clair, porté par des figures comme le président Emmanuel Macron, la ministre Agnès Pannier-Runacher et le député Marc Ferracci, pour faire du rétrofit un pilier de la stratégie France 2030.
Une enquête sur les décisions de financement de Bpifrance, afin de garantir que les priorités écologiques et économiques des Français priment sur d’éventuels conflits d’intérêts.
Lormauto incarne une vision d’avenir : une mobilité durable, souveraine et accessible, ancrée dans l’expertise française. Sa disparition serait une perte pour l’innovation, l’emploi et la lutte contre le changement climatique. Ensemble, soutenons cette solution d’excellence pour une transition énergétique juste et efficace.
Signez cette pétition pour redonner vie à Lormauto et bâtir un avenir bas carbone pour la France et l’Europe !
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