Projet de loi citoyenne — Loi visant à responsabiliser les refus de vaccination dans le cadre de la santé publique collective
Initiative citoyenne
Projet de loi citoyenne — Loi visant à responsabiliser les refus de vaccination dans le cadre de la santé publique collective
Article 1 — Liberté vaccinale maintenue
Tout citoyen a le droit de refuser une vaccination, sauf disposition contraire dans un contexte d'urgence sanitaire déclarée.
Aucune vaccination ne peut être imposée physiquement, sauf en cas d'obligation légale préexistante ou d’état d’urgence sanitaire.
Article 2 — Responsabilité financière individuelle
Lorsqu’une personne refuse de recevoir un vaccin obligatoire ou recommandé par les autorités sanitaires compétentes, et qu’elle contracte la maladie que ce vaccin visait à prévenir, les frais médicaux associés à la prise en charge de cette maladie ne seront pas remboursés par l’Assurance maladie, sauf dans les cas suivants :
- Justification médicale de contre-indication à la vaccination.
- Incapacité juridique (dans ce cas, la responsabilité incombe aux représentants légaux).
- Absence avérée d’accès à la vaccination (isolement, précarité extrême…).
Article 3 — Responsabilité pénale en cas de contamination d’autrui
Lorsqu’une personne non vaccinée, sans justification médicale, est reconnue comme vecteur de contamination dans le cadre d’une enquête épidémiologique, et que cette contamination :
- a causé un préjudice grave (hospitalisation, séquelles lourdes),
- ou a entraîné la mort d’une personne immunodéficiente,
Alors cette personne pourra faire l’objet de poursuites pour mise en danger de la vie d’autrui, et éventuellement pour homicide involontaire (selon les articles 223-1 et 221-6 du Code pénal).
Article 4 — Application différenciée selon les profils
Le présent texte s’applique à l’ensemble des citoyens pour les vaccins obligatoires et collectivement protecteurs.
Pour les professionnels de santé et intervenants auprès de populations à risque (soignants, aidants, visiteurs d’EHPAD…), des vaccins supplémentaires pourront être requis, et soumis aux mêmes obligations de responsabilité.
Article 5 — Création d’un registre de justification vaccinale
Un registre sécurisé et non accessible au public (intégré au Dossier Médical Partagé) permettra de :
- vérifier les situations de non-vaccination volontaire,
- enregistrer les contre-indications médicales,
- fournir une base en cas d’enquête épidémiologique.
Article 6 — Clause de réversibilité
Les mesures financières et pénales prévues dans cette loi ne sont applicables que dans les périodes de menace sanitaire avérée, déterminées par décret en Conseil d’État, sur avis de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Exposé des motifs
Ce projet de loi ne vise pas à contraindre arbitrairement les citoyens, mais à réintroduire une forme d’équité et de responsabilité dans un contexte où les choix individuels peuvent avoir des conséquences lourdes pour les plus fragiles.
Il s’agit de protéger la société, en particulier les enfants et les personnes vulnérables, sans restreindre inutilement les libertés, mais en exigeant que celles-ci soient assumées pleinement.
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