STOP AUX ZFE, IL Y A URGENCE À METTRE EN PLACE UN MORATOIRE !
Initiative citoyenne
STOP AUX ZFE, IL Y A URGENCE À METTRE EN PLACE UN MORATOIRE !
Depuis le 1er janvier les villes, métropoles et agglomérations de plus de 150 000 habitants ont l’obligation de créer des zones à faible émission.
Ces zones prévoient l'interdiction à la circulation de tous les véhicules non classés et in fine de toutes les voitures Crit’Air 3, 4 et 5 soit 7 voitures sur 10 du parc.
Plus de 10 millions de personnes sont donc concernées par ce dispositif qui va créer de véritables discriminations sociales à l’heure où la France compte 15 millions de personnes en précarité mobilité.
Cette interdiction des vieilles voitures va pénaliser les classes populaires qui n’ont pas les moyens d’acheter une voiture plus récente.
Les habitants des périphéries, « premiers de corvée » vivant en dehors des agglomérations où ils travaillent en raison du coût du logement, sont le plus souvent exclus des aides gérées par les collectivités, puisqu’ils n’y résident pas. Pour l’ensemble des français les aides à la transition ont été drastiquement réduites lors du dernier Projet de loi de finances. Les députés n’ayant pas voté la censure en sont tous complices.
Si nous partageons l’objectif de restaurer la qualité de l’air que nous respirons et de réduire le nombre dramatique de 40 000 morts par an, nous considérons que cela ne peut se faire qu’avec des mesures massives et systémiques. Nous ne voulons pas de la culpabilisation des plus précaires comme écran de fumée de l’inaction climatique des gouvernements successifs. En effet les ZFE n’intègrent pas les premiers postes de pollutions que sont les rocades‚ les autoroutes et les zones industrielles de nos métropoles mais incluent des petits villages périphériques ne disposant d’aucune alternative à la voiture individuelle.
Avec la mise en place des ZFE, des centaines de milliers de personnes vont se voir pénaliser dans leur vie quotidienne faute d’alternatives de transports en commun accessibles et efficaces.
Il y a urgence à faire adopter une loi pour exiger :
- La suspension immédiate des ZFE avec la mise en place d’un moratoire visant à garantir le droit à la mobilité.
- La mise en place d’une dérogation nationale pour les personnels de santé travaillant dans le secteur hospitalier et dans la dispense de soins à domicile.
- La redéfinition de la vignette Crit’Air, en intégrant le poids du véhicule, l’analyse du cycle de vie complet du véhicule, sa consommation d’énergie mais aussi l’accessibilité financière des véhicules.
- L’abaissement de la TVA à 5,5 % pour les billets de trains et de transports en commun.
- Le développement d'une grande politique publique de transports en commun accessibles à toutes et à tous.
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