Suppression Générale des Partis Politiques : Réinventer la Démocratie au Service des Citoyens
Initiative citoyenne
Suppression Générale des Partis Politiques : Réinventer la Démocratie au Service des Citoyens
Introduction
Inspirés par les réflexions profondes de Simone Weil sur l’emprise destructrice des partis politiques, et renforcés par les travaux de philosophes tels qu’Hannah Arendt et John Stuart Mill, nous, citoyens français, proposons une réforme démocratique audacieuse.
L’objectif : restaurer une gouvernance centrée sur la justice, la vérité et le bien commun, en supprimant l’influence néfaste des partis politiques.
Les partis, tels qu’ils existent aujourd’hui, ne sont pas des outils de délibération ou de recherche de vérité. Ce sont des machines à produire de la passion collective, à polariser les opinions et à détourner l’attention des citoyens des véritables enjeux.
Ils fabriquent des divisions artificielles et entravent le discernement, aboutissant à une perte générale de confiance dans nos institutions. Il est temps de bâtir un modèle démocratique nouveau.
Nos constats principaux :
1. Les partis politiques favorisent la passion collective et l’aveuglement intellectuel, comme l’a démontré Simone Weil dans Note sur la suppression générale des partis politiques.
2. Ils forcent les élus à privilégier les intérêts partisans au détriment du bien commun.
3. Les citoyens ne peuvent plus exprimer librement leurs idées ou leurs besoins dans un système dominé par des structures partisanes.
4. Les modèles existants de démocratie directe ou participative, tels que les assemblées citoyennes, offrent des solutions viables et justes.
Nous proposons :
1. La suppression des partis politiques :
Supprimer les structures institutionnalisées qui cristallisent les divisions artificielles et limitent la pensée indépendante.
2. La création d’un modèle démocratique participatif :
• Assemblées citoyennes délibératives : Organisées à tous les niveaux (local, régional, national), elles seraient composées de citoyens tirés au sort et formés pour délibérer sur des questions clés.
• Consultations populaires régulières : Mise en place d’outils numériques sécurisés pour permettre à chaque citoyen de voter directement sur les grandes orientations.
3. Un Parlement rénové :
• Les députés seraient élus individuellement sur leurs propositions et non sur des étiquettes partisanes.
• Ils s’associeraient librement sur chaque sujet en fonction des affinités de leurs idées.
4. Un espace public libéré de la propagande partisane :
• Interdiction des financements publics et privés des partis.
• Encouragement des médias indépendants et pluralistes.
5. Un pacte pour la pensée libre et la vérité :
• Obligation pour chaque élu ou représentant de jurer fidélité à la recherche du bien commun, en excluant tout intérêt personnel ou partisan.
Les bénéfices attendus :
• Une démocratie fluide : Les élus s’associent sur des projets concrets plutôt que sur des idéologies fixes.
• Une pensée libérée : Les citoyens et les élus réfléchissent sans pression de conformité.
• Une politique pour le bien commun : Les décisions se prennent en fonction de la vérité et de la justice, et non des intérêts partisans.
• Une réduction de la corruption : Sans financement partisan, l’influence des lobbies diminuerait drastiquement.
Inspirons-nous des exemples réussis :
• La démocratie directe suisse, qui donne une voix constante aux citoyens.
• Les assemblées citoyennes islandaises, qui ont permis de reconstruire un système après une crise majeure.
• Les pratiques délibératives du Rojava, qui favorisent l’autonomie locale et la participation équitable.
Conclusion
Cette réforme n’est pas une utopie : elle repose sur des principes simples et éprouvés. Elle est une réponse urgente à une crise de confiance et de légitimité démocratique.
Comme le disait Simone Weil, “La vérité est une. Les erreurs et les injustices sont multiples.”
La suppression des partis politiques est un pas nécessaire pour restaurer la vérité et la justice dans notre vie publique.
Nous demandons à l’Assemblée Nationale de prendre en compte cette proposition et d’organiser un débat national sur l’avenir de notre démocratie, basé sur les principes d’une gouvernance sans partis.
Thomas BRANT
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