Pour la nationalisation du périphérique parisien, contre la réduction de vitesse à 50km/h
Initiative citoyenne
Pour la nationalisation du périphérique parisien, contre la réduction de vitesse à 50km/h
Bonjour à tous,
Le 1er octobre, le périphérique parisien va être limitée à 50 km/h, sans concertation avec l’État, la préfecture et la région Île-de-France.
La mairie de Paris a pris cette décision unilatérale pour améliorer la qualité de vie de 500 000 personnes qui vivent aux abords du périphérique, sans penser à la qualité de vie des 6 millions de personnes vivant en banlieue, sans considération pour le million de déplacements sur cette route chaque jour, l'une des plus utilisée d'Europe. L'intérêt parisien passerait-il avant l’intérêt général ?
La mairie de Paris ne peut plus continuer à dicter seule sa loi inspirée d'une idéologie anti-voiture pour une route qui est utilisée à 80 % par des non-parisiens.
La question relève du bon sens : le périph est destiné à un usage national et international, elle ne peut pas être administrée au bénéfice des seuls habitants intra-muros.
Quelles sont les conséquences de cette mesure ?
- Réduire la pollution ? AirParif signale qu'entre 30 et 70 km/h, les changements de vitesse n’ont pas d’impact significatif sur la qualité de l’air.
- Réduire le volume sonore ? Bruit Paris signale que la mesure permettra au mieux de réduire en moyenne de 2 à 3 décibels sur 68 pour les personnes habitants à proximité. D'autres mesures réalisées en collaboration avec la région et la préfecture seraient beaucoup plus efficaces (enrobé sonore, contrôlé des véhicules les plus bruyants et polluants, etc.) . La directrice de Bruit Parif Fanny Mietlicki précise elle même "La limitation de vitesse ne fait pas tout. La qualité de l'enrobé de la chaussée joue un rôle déterminant."
Réduire le flux de voiture ? Mais dans le même temps elle va interdire le passage des voitures dans le centre-ville, détournant le trafic vers...le périphérique, et rien n'est fait pour encourager d'autres moyens de transport.
- Fin de l'autorisation de la circulation en interfile pour les deux-roues
Des solutions existent : véhicules électriques non-bruyants, mesures antipollution, limitation de vitesse intelligente...autant de sujets qui pourraient être réalisés en concertation avec les instances nationales, au service desquelles Paris notre capitale devrait se mettre au lieu de lutter contre elles.
- Il est temps que l’État reprenne la main. Manifestons nous et manifestons sans colère, mais avec détermination pour une politique juste aux portes de la capitale !
Signez cette pétition pour porter cette cause auprès de notre Assemblée Nationale
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