Ensemble contre le syndrome d'aliénation parentale
Initiative citoyenne
Ensemble contre le syndrome d'aliénation parentale
Mesdames, Messieurs,
Avant toutes choses, voici ce qu'est, d'après acalpa.info , la définition du SAP : Syndrome d'Aliénation Parentale. "Le Syndrome d’Aliénation Parentale ou SAP est un ensemble de symptômes qui se
produit chez les enfants quand un parent en utilisant des stratégies différentes,
transforme la conscience des enfants afin de prévenir, d’entraver ou de détruire ses liens avec l'autre parent.
Ce processus est reconnu comme une dynamique dans certaines familles
divorcées . [...] Le parent aliénant programme ses enfants, ce qui est généralement appelé «lavage
de cerveau». Les enfants qui souffrent de ce syndrome développent une haine
pathologique et injustifiée envers le parent aliéné, ce qui a des conséquences
dévastatrices dans le développement de ceux-ci physique et psychologique.
Parfois, sans mener jusqu’au sentiment de haine, le SAP provoque chez les enfants une détérioration de l'image du parent aliéné : l’estime sociale, la valeur des
sentiments que les enfants ont besoin de porter à leurs parents sont diminuées, ils se sentent moins fiers de leur père ou mère que les autres enfants."
Comme de nombreux parents, qui subissent ce que je subis depuis maintenant 5 ans, je ne sais plus vers qui me tourner pour faire éclater une vérité qui semble toujours me porter préjudice.
Je me bats, aujourd’hui, pour pouvoir exercer mon droit de papa, mon droit de père, mon droit de parent.
Je fais partie de plusieurs groupes sur les réseaux sociaux, des groupes d’entraide de parents privés de leurs enfants par la loi, par leur ex compagnon, leur ex compagne, affligeants aux enfants une douleur psychique et morale en dénigrant l’autre parent, en l’éloignant de l’amour qui lui porte, en lui mentant jour et nuit en lui implantant des idées malsaines, des mensonges , en le maltraitant et en faisant passer ce parent défaillant pour fou, manipulateur, irresponsable, immorale, pire, dangereux pour eux.
Le syndrome d’aliénation parentale est un sujet controversé, car difficile à prouver. Pourtant, des formes de sévices psychiques peuvent être démontrées par les agissements des enfants, les preuves matérielles ainsi que les incohérences des élucubrations du parent aliénant.
Comme vous le savez, et d’après les statistiques, la garde des enfants, en cas de divorces ou de séparations est très souvent accordées aux mamans. Pourtant, lorsqu’un couple décide d’avoir des enfants, ces enfants sont conçus à deux. En cas de danger immédiat de l’enfant, il est évident qu’il faut le protéger. Mais aujourd’hui, nous voyons apparaître de nouveaux dangers, car la protection de l’enfance n’agît pas toujours dans l’intérêt des enfants mais souvent dans l’intérêt de la mère ou du père dans de rare cas, qui en a la garde.
Or d’après le code civil, chapitre 1er : de l’autorité parentale relativement à la personne de l’enfant (articles 371 à 381-2)
Article 371 : Création Loi n°70-459 du 4 juin 1970 - art. 1 () JORF 5 juin 1970 en vigueur le 1er janvier 1971
L'enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère.
Article 371-1 Modifié par LOI n°2019-721 du 10 juillet 2019 - art. 1
Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne.
L'autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques. Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.
Article 371-2 :
Chacun des parents contribue à l'entretien et à l'éducation des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l'autre parent, ainsi que des besoins de l'enfant. Cette obligation ne cesse de plein droit ni lorsque l'autorité parentale ou son exercice est retiré, ni lorsque l'enfant est majeur.
Article 371-4 :
L'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Seul l'intérêt de l'enfant peut faire obstacle à l'exercice de ce droit.
Si tel est l'intérêt de l'enfant, le juge aux affaires familiales fixe les modalités des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non, en particulier lorsque ce tiers a résidé de manière stable avec lui et l'un de ses parents, a pourvu à son éducation, à son entretien ou à son installation, et a noué avec lui des liens affectifs durables.
Article 371-5 :
L'enfant ne doit pas être séparé de ses frères et sœurs, sauf si cela n'est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution. S'il y a lieu, le juge statue sur les relations personnelles entre les frères et sœurs.
Malheureusement, si la Loi était respectée, je ne vous enverrais pas cette pétition.
Dans les groupes Facebook dans lesquels je suis inscrit et qui regroupent des parents qui subissent ce déchirement, nous essayons de nous entraider, de nous soutenir, de nous réconforter pour ne pas sombrer dans une folie dévastatrice, et pour faire appliquer nos droits de parents, car nous sommes des parents, et un enfant ne peut pas se construire psychologiquement, sans l’image d’un père, d’une mère, qu’il ou qu’elle soit naturelle ou pas.
Un enfant a besoin de ses deux parents pour s’épanouir.
Dans ces groupes, nombre de ces parents témoignent de leurs difficultés rencontrées auprès des différentes institutions judiciaires, médicales et sociétales. Nous sommes des combattants d’amour pour nos enfants qui refusons de baisser les bras devant ce que nous considérons comme de l’injustice, de la diffamation, des abus d’autorités, des abus de pouvoir, et nous refusons d’abandonner nos enfants qui sont, d’après la définition de l’OMS, maltraités par le parent aliénant : « La maltraitance de l’enfant s’entend de toutes les formes de mauvais traitements physiques et/ ou affectifs, de sévices sexuels, de négligence ou de traitement négligent, ou d’exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir. » […] Les violences psychologiques, plus méconnues, peut-être plus difficiles à cerner que les violences physiques, les violences psychologiques ne sont pourtant jamais anodines, a fortiori lorsque la victime est un enfant.
La sécurité affective et relationnelle fait partie des besoins fondamentaux de l’enfant. Les insultes ou les propos dénigrants, les humiliations, les menaces, les intimidations, etc. entrent ainsi dans le champ des maltraitances faites aux enfants.
Je vous adresse, Mesdames, Messieurs, ce courrier, pour témoigner, à plus large échelle, du tourment que nous vivons, nous parents isolés, maltraités par nos ex conjoint (e) s, et ainsi tenter de faire comprendre ou d’admettre que le syndrome d'aliénation parentale est un fait. Les enfants aliénés par un père ou une mère, sont souvent éjectés pour divers motifs du parent aliénant du reste de la famille du parent aliéné. Les liens familiaux sont rompus.
Malgré plusieurs dépôts de plaintes, malgré des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux où des papas tentent de récupérer leurs enfants, la justice n’est pas rendue, et les jugements ne sont pas respectés Ces parents se voient refuser ce droit fondamental d’exercer leur autorité parentale, des institutions mandatées par la justice, des parents, se prenant pour des juges, décident de casser des jugements, d’aller contre la Loi en toute impunité. Les procédures de non représentation d’enfants ne sont pas suivis dans les temps, et pour en avoir vécu l’expérience, souvent mises en doutes, par d’autres procédures. Nous parlons ici, de négligence. Voici ce que dit l’OMS « Les négligences sont le fait, pour la personne responsable de l’enfant (parents, grands-parents, etc.), de le priver des éléments indispensables à son bon développement et à son bien-être. Il peut s’agir par exemple de privations de nourriture, de sommeil, de soins, d’attention… La négligence est ainsi une forme de maltraitance par omission, à savoir l’absence de mobilisation de l’adulte dont dépendent le présent et l’avenir de l’enfant. Invisible et souvent oubliée, la négligence a néanmoins pour enjeu la survie, la sécurisation, l’éveil, l’estime de soi et l’éducation de l’enfant. […] La négligence peut ne pas être intentionnelle, mais elle met en danger l’enfant : c’est à ce titre qu’elle entre dans le champ de la maltraitance et doit être signalée. »
Par conséquent, je me porte-parole pour l’ensemble des signataires de cette pétition, dans laquelle nous demandons, et dans le cas où l’un des deux parents aliénés, ne fasse l’objet d’aucun mandat d’arrêt, n’aie aucun casier judiciaire, n’aie aucune plainte déposée contre lui pour violences conjugales, sévices sexuels, viols, agression physique ou verbale, pédophilie, que ce parent dispose de toutes ses capacités psychiques, morales, et matérielles de :- Pouvoir ordonner dès la première plainte pour non représentation d’enfants, une enquête pénale et sociale pour connaitre les raisons du parent refusant d’exécuter un jugement.
- Déléguer un service de protection de l’enfance à chaque commissariat ou gendarmerie qui prendrait en charge le dépôt de plainte.
- Transférer la plainte directement au juge aux affaires familiales après audition.
- Convoquer le parent qui refuse le droit de visite et d’hébergement au parent ayant droit, devant le tribunal et non pas au commissariat ou à la gendarmerie.
- Former des éducateurs spécialisés en matière de SAP, prévention, analyse comportementale. Demander à ce qu’un agent des forces de l’ordre assiste aux réunions éducateurs/parents.
Il est temps que notre pays, que nos pays, ouvrent les yeux sur ce phénomène invisible et pourtant dangereux pour notre société et qu’au nom de la sécurité de l’enfance, nos enfants soient mis en sécurité.
Cette pétition a été classée par la commission :
Conformément à la décision prise par la Commission des affaires sociales lors de sa réunion du 13 janvier 2021, toute pétition n’ayant pas recueilli plus de dix mille signatures dans un délai de six mois après son dépôt fait l’objet d’un classement d’office.