Éolienne/nucléaire ou pourquoi dire « Non » à une politique « éco-Bobo » aux conséquences dispendieuses, sanitaires et peu concluantes.

Aérogénérateur (éolienne) en comparaison avec le nucléaire :

1- Coût d’installation d’un aérogénérateur entre 134 €/MWh et 148 €/MWh contre 5 €/MWh pour le nucléaire.

2- En 2019 : 8.000 aérogénérateurs installés et produisant 6,3 % de l’énergie française contre 18 centrales nucléaire produisant 70,6 % de l’énergie française.

3- Énergie intermittente de l’aérogénérateur du fait que lorsque le type de temps est anti-cyclonique et donc sans vent, la production est nulle de plus, au delà de 90 km/h les pales sont mises en drapeau (l'éolienne est arrêtée). Aucune intermittence avec le nucléaire.

4- Énergie d’un aérogénérateur est non pilotable (l'adjectif « pilotable » s'applique à une énergie qui peut être produite en fonction de la demande). L’Énergie nucléaire est pilotable.

5- Le facteur charge éolien s’élève à 24,7 % (Nb : le facteur charge est le rapport entre l’électricité produite et celle qu’elle aurait produite à sa puissance nominale). Le facteur charge du nucléaire est de 75 %.

6- La société mère, de l’exploitant d’une installation d’aérogénérateur, est responsable de son démantèlement et de la remise en état du site, quel que soit le motif de la cessation de l'activité. Une garantie financière de 50 000 euro (+ 10 000 €/MW au-delà de 2 MW), réactualisée tous les 5 ans, est exigée par éolienne pour son démantèlement. Le démantèlement des centrales nucléaire demeurent une charge d’exploitation pour les exploitants nucléaires.

7- Durée de vie d’un aérogénérateur entre 25 et 30 ans théorique. Durée de vie d’une centrale nucléaire +50 ans pratique.

8- Bilan carbone :
A - Aérogénérateur terrestre : 12,7g de CO2 par kWh, maritime 14,8g de CO2 par kWh.
B - Nucléaire : 7g CO2 pour un kilowattheure produit.

9- Les déchets :
A – Recyclage des pales des aérogénérateurs reste le principal défi, elles pourraient représenter 3.000 à 15.000 tonnes de déchets annuels en France à partir de 2025, selon l’Ademe. ; Traitement connu : Enfouissement.
B – 95 % du combustible usé retraité à la Hague sont recyclés sous la forme de nouveaux combustibles utilisables dans le parc. Quelques chiffres : 30 % sont a très faible activité ; 60 % à vie courte (30 ans maximum), 10 % à longue vie . En France c’est de l'ordre de 78 mètres cube de déchets par réacteur et par an pour son parc de REP. Traitement : Enfouissement, autre à l’étude : transmutation des radionucléides à vie longue.

10- Impacte environnemental/sanitaire dans un usage normal et sans incident connu :
A – Syndrome de l’éolien reconnu par la justice (Le syndrome éolien est défini comme "un ensemble de symptômes très divers rapportés à la nuisance des éoliennes". Pour l'Académie de la médecine, ces symptômes sont généraux (troubles du sommeil, nausées), neurologiques (céphalées, acouphènes, vertiges, etc), psychologiques (anxiété, troubles de la mémoire…) cardio-vasculaires (tachycardie, hypertension artérielle…) ou encore socio-comportementaux (agressivité, accidents du travail, déménagement…).
B – 56.000 oiseaux tuées par an avec les aérogénérateurs.
C – Dans les centrales nucléaire, c’est 2 % de l’eau prélevée qui sont consommés par évaporation atmosphérique à travers les tours aéroréfrigérantes. Au total, le bilan de la consommation d’eau pour l’ensemble des réacteurs concernés est environ de 5 à 10 % de la consommation de l’eau en France, loin derrière l’irrigation (48 %) et la consommation d’eau potable (24 %).

Non à la prolifération d’une politique « éco-Bobo » aux conséquences dispendieuses, sanitaires et peu concluantes.

Cordialement.