Pour la défense de la PSYCHIATRIE en SARTHE et la réouverture des 42 lits fermés

France Insoumise/Union Populaire de la Sarthe

Le 22 juillet dernier, 22 médecins psychiatres, médecins généralistes et pharmaciens de l’établissement public de santé mentale (EPSM) de la Sarthe à Allonnes signaient une lettre ouverte pour alerter la population du département « sur la situation dramatique de la psychiatrie en Sarthe ».

Ils dénonçaient « la pénurie médicale aujourd’hui à un niveau extrême », conduisant à la fermeture au début de l’été de 42 lits d’hospitalisation (soit trois unités de soins), « avec pour conséquence immédiate une restriction majeure d’accès aux soins hospitaliers ».

Cette situation n’est pas le fruit de la fatalité. Elle est le résultat d’une politique volontariste de limitation de l’offre médicale décidée en 1971 (instauration d’un numerus clausus à l’entrée des études de médecine) et poursuivie par tous les gouvernements de droite comme de gauche.

Cette pénurie organisée, combinée à la gestion purement comptable des établissements hospitaliers ainsi qu’à la faible revalorisation salariale des professionnels, a conduit à une situation où les professionnels médicaux et non médicaux fuient l’hôpital public et où ceux qui restent voient leur charge de travail considérablement aggravée.

Les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées qui ont besoin de soins psychiques doivent pouvoir être suivis, que ce soit en institution ou à domicile, par des médecins psychiatres, des psychologues, des infirmiers et aides-soignants en nombre suffisant.

Nous, soussigné·e·s, exigeons la réouverture des 42 lits d’hospitalisation de l’EPSM

France Insoumise/Union Populaire de la Sarthe