Pétition pour la destitution et la déchéance de nationalité française de M. Le président de la République, Emmanuel Macron.
Initiative citoyenne

Pétition pour la destitution et la déchéance de nationalité française de M. Le président de la République, Emmanuel Macron.
Je souhaite que l'Assemblée nationale dépose une requête de destitution ainsi qu’une requête de déchéance de nationalité du président de la République Emmanuel Macron qui a violé à plusieurs reprises, le droit français, le droit européen, les droits de l’homme ainsi que la devise de la République française existant depuis 1848 : liberté, égalité, fraternité, et qu’il a ainsi fait preuve de haute trahison à l’égard ses compatriotes expatriés en rendant impossible le retour dans leur pays quand ils le souhaitaient et autant fois qu’ils le souhaitaient.
Liberté
Monsieur E. Macron, durant la pandémie du Virus Covid-19, a déposé sous son autorité différents décrets relatifs à l’entrée et le séjour sur le territoire français de deux millions et demi de Français expatriés à l’étranger, dont je fais partie, sous condition de produire un test négatif du Covid-19 valable durant quarante-huit heures.
Moi, citoyen français, je déclare que mon droit le plus fondamental, inaliénable et incontestable, quel qu’en soit le contexte sanitaire ou politique, est de pouvoir retourner dans mon pays, la France, quand je le décide et aussi souvent que je l’estime utile ou nécessaire. Aucune raison, aussi primordiale qu’elle soit, ne peut m’interdire de revenir dans mon pays, qu'elle soit lié à un conflit, un cataclysme, une pandémie, une fin du monde, etc. Absolument, rien dans le droit français, dans le droit européen, dans les droits de l’homme ne prévoit la possibilité d’interdire à un ressortissant français l’accès au territoire de son pays dans le cas d’une situation particulière ou exceptionnelle.
Cette obligation de produire un certificat de test Covid-19 négatif avec un délai de quarante huit heures a eu pour conséquence de m’obliger, étant par ailleurs résident en Suisse à 60 km de la frontière française, à produire tous les deux jours un test négatif de Covid 19 et cela durant plus d’une année. Le test covid sur le lieu de ma résidence coûte au minimum 160 €. Si je décide de rentrer en France tous les deux jours durant une année, et tel est mon plus strict droit, cela m’aura coûté 29 200 €. IL m’est financièrement impossible de disposer de 29 200 € afin de pouvoir exercer mon droit fondamental de retourner dans mon pays tous les deux jours. Je suppose que les 180 000 Français résidents en Suisse ainsi que pour une grande part des 2,5 millions de Français expatriés, n’ont pas pu durant cette période financer un retour régulier, tous les deux jours dans leur pays avec un coût de 29 200€ sur la période concernée. De fait, les décrets déposés par M. E. Macron et son gouvernement ont rendu impossible et d’une certaine manière ont réellement interdit le retour régulier en France de 2,5 millions d’expatriés. De par ces décrets, il m’a été impossible de rentrer dans mon pays quand je le décidais et aussi souvent que je l’estimais utile ou nécessaire.
Monsieur E. Macron a enfreint le droit en interdisant à 2,5 millions d’expatriés le retour régulier et sans condition dans leur pays. De plus, M. E. Macron a violé la devise de la république qui fait l’éloge de la liberté comme valeur essentielle dans notre République.
Égalité
Durant la pandémie de Covid-19 (existence du pass sanitaire du 9 août 2021 au 1er août 2022) 95 000 Français, travailleurs frontaliers ont traversé 5 jours par semaine la frontière suisse romande pour se rendre à leur travail puis retourner en France le soir. Ces 95 000 Français n’ont eu aucun certificat de test Covid-19 négatif à produire à la douane, à aucun moment, avec un délai de validité de quarante-huit heures.
Mais surtout, ces 95 000 Français n’ont eu aucun vaccin à faire et donc les porteurs du virus du Covid-19 parmi ces 95 000 Français ont pu infecter régulièrement sans aucun contrôle la population de Suisse romande ainsi que leurs compatriotes travailleurs frontaliers en Suisse romande. Cela a produit une véritable aberration de la politique sanitaire. Les travailleurs frontaliers français étaient exemptés de pass sanitaire et de vaccination, car leur emploi de travailleurs frontaliers ne permettait pas, selon les arguments du gouvernement et du président à travers le ministère de la Santé, de faire un test régulier. (et selon le Conseil d’Etat auprès duquel j’ai déposé en urgence un Référé-liberté)
Au même moment près de 50 000 travailleurs frontaliers alsaciens ont travaillés en Allemagne, en rentrant en France chaque soir pour rejoindre leur lieu de domicile. Ces travailleurs frontaliers alsaciens en Allemagne ont dû se conformer à la demande de l’état allemand et effectuer des tests Covid-19 de moins de 48 heures tous les deux jours, souvent au sein des entreprises allemandes où ils travaillaient. Ce qui prouve de manière indiscutable qu’il était parfaitement possible pour les travailleurs frontaliers français en Suisse de faire les mêmes tests toutes les 48 heures. Et donc il y a eu véritablement une « rupture d’égalité » entre les Français résidant en Suisse romande et ceux travailleurs frontaliers en Suisse romande selon le droit français que n’a pas voulu reconnaître le ministère de la Santé ainsi que le Conseil d’Etat complice du ministère concerné.
Durant la pandémie de Covid-19, la plus importante communauté de Français expatriés dans le monde, soit 190 000 Français établis en Suisse ont dû renoncer à se rendre régulièrement dans leur pays, la France, car ils devaient s’affranchir du paiement de 29 200€ sur les années 2021-2022 (2 433 €/mois). Aux mêmes moments, aux mêmes postes frontières, 95 000 Français travailleurs frontaliers en Suisse retournaient librement et sans contrainte en France, éventuellement porteur du virus, sans certificat de test Covid-19 négatif chaque soir, pendant que 190 000 Français établis en Suisse se voyaient refuser l’accès au territoire de la France.
Monsieur E. Macron a enfreint le droit français, le droit européen, les droits de l’homme en interdisant de fait à 190 000 Français établis en Suisse de retourner librement et sans contrainte dans leur pays. Monsieur E. Macron a violé la devise de la république qui fait l’éloge de l’égalité comme valeur essentielle dans notre république en décrétant des lois discriminatoires et créant ainsi une véritable rupture d’égalité entre ces deux communautés de Français. Pour autant, M. E. Macron a parfaitement appliqué la devise « diviser pour mieux régner » en divisant les travailleurs frontaliers et les résidents français en Suisse, comme il l’a fait régulièrement dans d’autres occasions durant ses deux mandats.
Je demande donc à l'Assemblée nationale de déposer une requête de destitution du président de la République Emmanuel Macron qui a violé à plusieurs reprises, le droit français, le droit européen, les droits de l’homme, ainsi que la devise de la République française existant depuis 1848 : égalité.
Je demande aussi à l'Assemblée nationale de décider de la déchéance de la nationalité française de M. E. Macron pour avoir véritablement fait preuve de haute trahison envers deux millions et demi de ses compatriotes résidents à l’étranger et ainsi d’expulser M. E. Macron du territoire de la République comme il l’a fait pour ses compatriotes expatriés.
Monsieur Macron a insulté publiquement la constitution de la Cinquième République, particulièrement l’article 6, en qualifiant de "funeste connerie" le fait de ne pas pouvoir se représenter pour un troisième mandat. Il porte ainsi atteinte à la fonction de président de la République qu’il déshonore.
Monsieur Macron et son gouvernement ont volontairement gouverné par la peur en décrétant des confinements à répétition comme la seule solution pour sortir de la pandémie alors qu’en Suisse, par exemple, il n’y a pas eu de confinement et pourtant il y a eu beaucoup moins de décès du Covid-19 en proportion de sa population *.
Jamais dans l’histoire de notre pays, un président de la République française a suscité autant de rejet, voir de haine, d'autant de Français. Il suffit de traverser la rue ou de faire le tour du vieux-port de Marseille pour rencontrer une très large majorité de Français révoltés par ce président sourd dont ils demandent la démission.
Guy Haselbauer
* https://fr.statista.com/statistiques/1101324/morts-coronavirus-monde/
Cette pétition a été classée par la commission :
Conformément à la décision prise par le bureau de la Commission des lois lors de sa réunion du 5 juillet 2022, toute pétition n’ayant pas recueilli au moins cinq mille signatures dans un délai de six mois après son dépôt fait l’objet d’un classement d’office.