Appel à l'Arcom
Initiative citoyenne
Appel à l'Arcom
Pour la pluralité dans les médias, écouter ceux qui comprennent l’opération russe.
La pluralité est selon les autorités essentielles, voici la propre version de l’ARCOM chargée en France de la faire respecter :
La liberté et le pluralisme des médias sont des piliers essentiels des systèmes démocratiques fondés sur l'État de droit et figurent au nombre des valeurs fondamentales de l'Union européenne, comme l'indique l'article 2 du Traité pour l’Union européenne. Ils permettent aux citoyens de se forger une opinion libre et éclairée et nourrissent le débat démocratique. Cette responsabilité démocratique des médias est d'autant plus importante en cette période troublée que nous traversons.
On ne saurait mieux le dire, mais si l’objectif est admis, est-il atteint ? Sous couleur de lutter contre des fakes news, les médias présentent une couverture orientée et personne ne proteste.
Durant la covid, pendant un temps l’idée d’avoir un virus sorti d’un laboratoire fut une hérésie.
La simple mention d’effets secondaires des vaccins relevait de la pure désinformation. Aujourd’hui, dans nombre de pays, le débat prend aujourd’hui de l’ampleur. Dommage, désormais les gens sont injectés.
Pourtant, l’information existait, des experts, des citoyens prenaient position, mais ils furent vilipendés, condamnées, voués aux gémonies. La roche tarpéienne est certes proche du capitole, mais sommes-nous condamnés à passer de la condamnation violente à la réhabilitation glorieuse ?
Ne vaut-il pas mieux rappeler le principe du dixième homme : celui mandaté pour défendre l’opinion inverse et remet en cause le savoir durement acquis et le consensus rassurant ? Pas pour le plaisir, mais pour enrichir le débat et s’assurer d’une couverture complète des faits.
Faute d’avoir cette mesure, nous nous condamnons nous-mêmes à des errements, certes communs dans les démocraties (Rappelez-vous l’histoire athénienne), mais dont le prix cumulé sera terrifiant et l’impact de ces erreurs minera la légitimité de notre forme de gouvernement. À quoi bon se protéger contre des "fake news" si les faits se chargent de démontrer l’erreur des positions des clercs chargés d’informer la population.
Faut-il rappeler le cœur médiatique durant la guerre en Libye ? Un conflit fondé sur de soi-disant massacres. Aujourd’hui, les preuves ne sont pas au rendez-vous, mais le peuple libyen a perdu son niveau de vie d’avant-guerre, pourtant l’un des meilleurs de ce continent. L’Afrique saharienne, déstabilisée paie chaque jour dans sa chair les conséquences de ce choix malavisé. La France se fait expulser de ces pays où elle avait des positions fortes. On criera certes à la manœuvre déloyale des Russes, ou de toute autre puissance, mais force est de constater que les choix français, dont l’intervention en Libye constituent la racine du problème.
Là encore, un consensus trop rapide, une ignorance délibérée des causes, des conséquences et de la complexité du monde. Certes, l’union sacrée rassure ceux inquiets devant les dangers du monde. S’imaginer être en accord, et voir la communauté nationale unie dans la même cause (forcément bonne), peut permettre de s’accorder des brevets de morale. La situation est confortable, mais nul n’a prétendu que la démocratie devait-être agréable. Au contraire, elle implique des exigences élevées de culture d’étude et d’investissement citoyen. Prétendre y parvenir par un modus vivendi nourri d’unanimité médiatique est une vision erronée de ce régime.
Surtout, il y a maldonne sur le rôle des médias. Leur mission n’est pas de conforter un consensus social défaillant en raison des évolutions du monde. De rassurer ou d’embrigader la population.
NON !
Leur travail est de fournir les informations les plus justes et les plus équilibrées possible pour permettre aux citoyens de construire leur propre opinion. Fut-elle fausse. Mais alors, le citoyen sera appelé à payer ses errements. En revanche, si les erreurs naissent d’une information partiale ou biaisée, impossible de rappeler à l’électeur qu’il a choisi en connaissance de cause et toute la démocratie se trouve affaiblie dans ses fondations même.
Nous devons nous habituer à nous frotter les oreilles d’opinions divergentes seules source de véritable débat démocratique et garantie contre les emballements. Athènes a montré les errements où conduisent les emballements des sophistes, tenons-nous encore à tendre à Socrate le verre de ciguë ? A rétablir le gouvernement des trente ? Nous y allons tout droit (Combien de propriétaires de médias en France ?) sous couleur de démocratie et de nombre de concepts agréables à l’oreille. Qui nous rappelle aujourd’hui que l’enfer est pavé de bonnes intentions ? Personne !
Les opérations en Ukraine constituent un exemple parlant de cette situation. Un narratif ne saurait remplacer l’analyse factuelle. La présentation biaisée faite par les médias fausse le débat, et crée une pseudo-unanimité dont nos pays devront payer la facture. Il est encore temps d’agir et d’éviter de rééditer les fiascos de la Libye ou de la COVID.
L’ARCOM garant du pluralisme doit jouer son rôle et imposer une représentation plus importante des voix critiques pour permettre aux citoyens de se construire une opinion équilibrée sur le sujet.
Nous demandons donc, une décision d’équilibre en vue de rétablir le pluralisme et de contrer les positions excessives répandue chaque jour sur les ondes. Aujourd’hui sur les opérations en Ukraine, demain sur les autres sujets.
Ne restez pas sans rien faire, partagez, relayez cette pétition, peu importe votre position personnelle sur les sujets concernés. Rappelez-vous que seule la pluralité permet de se forger une opinion libre et éclairée !
Cette pétition a été classée par la commission :
Conformément à la décision prise par le bureau de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation lors de sa réunion du 9 février 2023, toute pétition n’ayant pas recueilli plus de dix mille signatures dans un délai de six mois après son dépôt fait l’objet d’un classement d’office.