Contre la dissolution du mouvement Les Soulèvements de la Terre
Initiative citoyenne
Contre la dissolution du mouvement Les Soulèvements de la Terre
Bonjour à toutes et tous,
Le Gouvernement, par la volonté de son ministre de l’Intérieur, a acté la dissolution du mouvement "Les Soulèvements de la Terre" le 21 juin 2023, pour fêter le solstice d'été, sans doute.
Par cet acte politique, c'est une forme de contestation écologiste qui est étouffée.
Pourtant ce mouvement comme tout autre est légitime, car il permet de faire prendre conscience à toute citoyenne et tout citoyen qui veut s'informer, la mesure de l’ampleur des dégâts sur la Nature causés par le système actuel productiviste et ultra-libéral, en se donnant les moyens (humains et intellectuels) d’agir pour y faire face.
Cette dissolution est motivée par les événements récents de manifestations contre le modèle, que tout spécialiste de l'eau peut qualifier de solution techno-débile, de méga-bassines, pour ne citer que celui-ci.
Il aura donc fallu orchestrer une confrontation devant les médias; quelques 3000 gendarmes armés prêts à faire la guerre contre une population sans arme à énergie dirigée, pour défendre un grand trou...
« Le recours à la violence n’est pas légitime en État de droit et c’est bien cela qui est sanctionné », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, à la sortie du conseil des ministres.
Soit, alors il sera nécessaire et légitime de dissoudre au même titre immédiatement la FNSEA qui cumule dans sa longue histoire les actes de dégradations de préfectures, de violences et menaces de mort envers les associations environnementales, par exemple.
Également pourra être dissoute la BRAV-M qui a usée de violence par arme envers le peuple, une violence d’État qui n'est aucunement une réponse proportionnée puisque aucun manifestant n'est armé de LBD 40, autre exemple...
Une politique du maintien de l'ordre qui est la racine du mal être dans les expressions citoyennes et populaires envers les mauvais choix politiques actuels et l'inaction écologique et climatique en particulier.
Et qui a pour toute réponse la dissolution, donc l'empêchement à l'expression, la censure en somme.
Je ne suis pas membre de ce mouvement, au plus sympathisant, et c'est exclusivement en temps que citoyen que je propose cette pétition.
Non à la dissolution de ce mouvement !
Cette pétition a été classée par la commission :
Conformément à la décision prise par le bureau de la Commission des lois lors de sa réunion du 5 juillet 2022, toute pétition n’ayant pas recueilli au moins cinq mille signatures dans un délai de six mois après son dépôt fait l’objet d’un classement d’office.