Dissolution du CPID
Initiative citoyenne
Dissolution du CPID
L'OMPI/CNRI ne represente pas l'opposition iranienne face à la République Islamique en Iran
Dans un texte présenté ce 20 juin, 360 parlementaires ont appelé à « soutenir le peuple iranien dans sa quête de changement », et à « des mesures fortes et décisives contre le
régime actuel », indiquant adhérer au plan en dix points de Maryam Radjavi, présidente du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI).
Le CNRI est en réalité une vitrine politique de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple Iranien (OMPI), organisation sectaire particulièrement impopulaire aussi bien auprès des Iraniens en Iran qu’auprès de la diaspora à travers le monde.
Le CNRI/OMPI a une idéologie islamo-marxiste très dangereuse. Il y a moins d’une décennie, cette organisation était classée comme terroriste, et c’est au prix d’un lobbying
lourd qu’elle ne l’est désormais plus. Les méthodes restent pourtant inchangées.
Ils sont responsables de la mort de milliers d'Iraniens, ont mené des attentats, combattu contre l'Iran aux côtés de Saddam Hussein. Leur fonctionnement est sectaire et les
iraniens n'ont de cesse de les dénoncer.
Jean-Pierre Perrin, grand reporter au quotidien « Libération » et fin connaisseur de l'échiquier persan, disait « L'OMPI est un groupe islamo-marxiste, au fonctionnement
sectaire et antidémocratique, plus fanatique que celui des mollahs. Les parlementaires français sont ignares en matière de politique internationale. Leur soutien aux
Moudjahidines est très inquiétant ».
Une sénatrice expliquait quant à elle les méthodes employées :« Quand ils tiennent un parlementaire, ils ne le lâchent pas. Il s'agit d'une organisation dangereuse, qui viole les
consciences. Les élus français signent leurs pétitions sans connaître le sujet, parce qu'ils se font harceler à la sortie des séances ».
Le peuple iranien, avec son slogan universel « Femme, Vie, liberté » se bat pour la liberté et pour la mise en place d’un État de droit et une démocratie laïque. Il ne souhaite pas voir le régime des mollahs remplacé par celui des moudjahidines.
Il veut surtout pouvoir choisir librement de son avenir.
Hier encore, la police Albanaise a mené un raid contre le camp où se réfugie la secte du CNRI à Ashraf en raison de leurs cyberattaques contre des gouvernements étranger et
contre des membres de l'opposition iranienne. C’est pourquoi nous demandons aux 360 parlementaires signataires de cette Tribune en faveur du CNRI de retirer leur signature et de publier un tweet pour faire état de ce retrait.
Nous sollicitons également la dissolution immédiate du Comité Pour un Iran Démocratique présidé par Cécile Rilhac. Comité agissant au sein des institutions françaises faisant
preuve d’ingérence et apportant son soutien à un groupuscule politique non-représentatif des Iraniens.
En effet, malgré tous les efforts de la diaspora pour alerter Madame Rilhac et les députés membres du CPID, force est de constater que ce groupe parlementaire n'est pas la voix
du peuple iranien mais celle de Maryam Rajavi au sein de nos institutions laïques.
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