Pour la contribution des robots et autres automatismes au financement de la protection sociale en matière de retraites et de maladie
Initiative citoyenne
Pour la contribution des robots et autres automatismes au financement de la protection sociale en matière de retraites et de maladie
Des études nombreuses ont fait apparaître que la France compte aujourd'hui plus de trois millions de robots ou d'automatismes en activité qui se substituent au travail de l'homme, et qui constituent par suite une source de revenus d'autant plus rentable pour leurs propriétaires qu'elle est exempte de toute contribution ou cotisation pour la protection sociale, tant pour les retraites que pour les maladies.
Ces robots et automatismes sont de plus en plus visibles au quotidien et chaque citoyen en rencontre facilement un ou plusieurs tous les jours, notamment lorsqu'il retire de l'argent au distributeur de billets, lorsqu'il paie son péage à un automate, lorsqu'il fait lui-même le pompiste en faisant le plein de sa voiture, ou lorsqu'il se sert lui-même un achat dans un distributeur automatique ou à une caisse automatique de supermarché, etc ...
De la même manière, le développement de la robotisation et des automatisations dans l'industrie a également pris des proportions telles que ces machines produisent autant sinon plus de richesses que le travail des milliers d'hommes et de femmes auxquelles elles se substituent.
La quasi totalité de ces Automates présente pour les propriétaires les intérêts suivants :
- En premier lieu, ils fournissent un travail ou une prestation moyennant paiement, généralement 7/7, et même 24/24, et ce sans entraîner les conséquences liées à l'emploi d'un salarié, à savoir sans salaire à verser ni avantages ou droits sociaux associés à l'emploi salarié (Pas de congés payés au titre des vacances, de la maladie ou de la maternité, pas de grève, etc ...).
- En second lieu, et en sus de l'absence de masse salariale associée, demeure un autre avantage pour les propriétaires des automates et non des moindres, à savoir que les richesses crées par leur travail, contrairement à celui des humains, ne participent en rien à la protection sociale dès lors qu'aucune cotisation ou contribution sociale ne leur est appliquée, ne serait-ce que pour contribuer à dûe proportion au financement des retraites et de l'assurance maladie.
En conséquence et en prenant pour base le principe selon lequel le robot ou l'automate est capable de remplacer l'humain et de produire les mêmes richesses que ce dernier sans donner lieu au versement d'un salaire, on peut logiquement déduire que ce même automatisme doit au moins être en capacité de pouvoir contribuer financièrement au bien commun, et donc de participer ainsi à la protection sociale des humains qu'ils remplacent.
A l'heure du débat autour du financement des retraites et de la protection sociale, et dans la perspective d'apporter une indispensable mesure de justice sociale dans le financement des retraites et de l'assurance maladie, il est désormais grand temps de penser à assujettir les revenus des automatismes de substitution au travail humain à des cotisations sociales affectées à la protection sociale, et ce au même titre et dans les mêmes conditions que les salaires qu'ils auront permis d'épargner à leur propriétaires.
Par la présente pétition et au nom de la justice sociale et du bien humain commun, nous demandons donc l’assujettissement des revenus tirés du travail des robots et automates à des cotisations sociales destinées notamment et à dûe proportion, au financement des retraites et de la maladie.
Partager: