Nationalisation de la plateforme DOCTOLIB
Initiative citoyenne
Nationalisation de la plateforme DOCTOLIB
L’émergence de plateformes permettant de mettre en relation les professionnels de santé avec leurs patients a permis de faciliter la prise de rendez‑vous et la gestion du temps médical. En 2013, la plateforme de prise de rendez‑vous médicaux Doctolib était créée. Cette plateforme est aujourd’hui utilisée par 170 000 professionnels adhérents et 37 millions de patients en France.
Doctolib se trouve aujourd’hui en situation de monopole avec plus de 90 % de parts de marché sur le secteur de la prise de rendez-vous. Marché rentable puisque l’entreprise est valorisée à hauteur de 5,8 milliards d’euros, et la société ne cesse de se développer à l’international. Mais ses dirigeants envisagent également de se positionner sur le secteur de la télémédecine et surtout de la téléconsultation. elle occupe en effet une position stratégique et dispose de données de santé par nature sensibles. L’existence même d’une base de données de santé, qui plus est dans les mains d’un acteur privé.
L’Etat ne peut se laisser se développer de telles entreprises privées dans le domaine de la santé. Elles accumulent des profits alors même que la sécurité sociale est dé-financée depuis des années.
Cet enjeu de la nationalisation se pose avec d’autant plus d'acuité que Docotlib perçoit de la sécurité sociale le remboursement des rendez-vous médicaux et qu’en facturant son service aux professionnels de santé Doctolib récupère une part de ce remboursement pour financer son service et son développement (entre 100 et 200 euros par mois).
Pour toutes ces raisons, je vous propose de signer la pétition demandant la nationalisation des plateformes de rendez-vous médicaux.
François Orillard
Au nom du comité de soutien à Pierre Dharrév ille,
député de la 13ème circonscription des Bouches du Rhône
Cette pétition a été classée par la commission :
Conformément à la décision prise par la Commission des affaires sociales, toute pétition n’ayant pas recueilli plus de dix mille signatures dans un délai de six mois après son dépôt fait l’objet d’un classement d’office.