Dissolution du groupe la Nupes
Initiative citoyenne
Dissolution du groupe la Nupes
La révolution citoyenne est-elle une menace pour la démocratie ?
Depuis que Jean-Luc Mélenchon a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2022, il est accusé par ses adversaires de vouloir instaurer une dictature du peuple, en s'appuyant sur le concept de révolution citoyenne. Des accusations qui font sourire au sein des troupes insoumises. « Nous sommes pour une révolution citoyenne, par la voie des urnes. Quel scoop ! », a ironisé en réponse sur les réseaux sociaux la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot rappelant que le socialisme révolutionnaire a toujours fait partie du logiciel de Jean-Luc Mélenchon et de ses compagnons, admirateurs des luttes menées en Amérique Latine et friands de références à la Révolution de 1789. Mais de quoi parle-t-on vraiment ?
La révolution citoyenne est un projet politique qui vise à changer radicalement les institutions de la Ve République, jugées trop autoritaires et oligarchiques, au profit d'une démocratie plus participative et plus sociale. Elle s'inspire des expériences menées dans certains pays d'Amérique Latine, comme l'Équateur ou la Bolivie, où des processus constituants ont permis de réécrire la Constitution avec la participation du peuple. Elle repose sur l'idée que le peuple est souverain et qu'il doit pouvoir exercer son pouvoir directement ou par l'intermédiaire de ses représentants.
Pour les insoumis, la révolution citoyenne n'est pas une option, mais une nécessité face à l'urgence écologique et sociale. Ils estiment que le système actuel est verrouillé par les intérêts des élites économiques et médiatiques, et qu'il faut le renverser par une mobilisation populaire massive et pacifique. Ils proposent donc de convoquer une Assemblée constituante élue au suffrage universel, qui aurait pour mission de rédiger une nouvelle Constitution fondée sur les principes de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Cette Constitution serait ensuite soumise à référendum.
Les insoumis rejettent l'accusation d'être contre la démocratie. Au contraire, ils affirment vouloir la renforcer et la rendre plus proche des citoyens. Ils revendiquent le droit de critiquer la Ve République, qu'ils considèrent comme un régime monarchique et antidémocratique. « Critiquer la Ve République, ce n’est pas être contre la démocratie. La pensée de gauche a toujours été contre ce régime », a déclaré Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis.
Face à ce projet, les partisans du statu quo tentent de faire peur aux Français en agitant le spectre d'une violence insurrectionnelle ou d'une dérive autoritaire. Ils accusent les insoumis d'être des extrémistes qui veulent imposer leur vision par la force. Ils les assimilent à des populistes qui manipulent le peuple en lui faisant croire qu'il peut tout changer. Ils les dénigrent comme des utopistes qui ignorent les réalités économiques et géopolitiques.
Ces attaques sont-elles fondées ? La révolution citoyenne est-elle un danger ou une chance pour la démocratie ? C'est à vous de vous faire votre opinion. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce projet, vous pouvez consulter le site de La France insoumise ou lire le livre L'Ère du peuple de Jean-Luc Mélenchon. Si vous souhaitez vous opposer à ce projet, vous pouvez signer la pétition pour la dissolution du groupe d'ultra gauche la Nupes et ses amis. Mouvement bonapartiste 1789 !
Cette pétition a été classée par la commission :
Conformément à la décision prise par le bureau de la Commission des lois lors de sa réunion du 5 juillet 2022, toute pétition n’ayant pas recueilli au moins cinq mille signatures dans un délai de six mois après son dépôt fait l’objet d’un classement d’office.