Répartition des médecins d'ici 2030
Initiative citoyenne

Répartition des médecins d'ici 2030
La désertification médicale devient un véritable problème d'intérêt publique qui devrait atteindre son pic d'ici 2030. Cette situation est liée aujourd'hui à deux problématiques :
*Le numerus clausus qui a causée une baisse des admissions en faculté de médecine à superposer au vieillissement de la population ainsi qu'au départ en retraite des médecins.
*La répartition sur le territoire des médecins n'est pas imposée selon les besoins proportionnés comme c'est presque le cas des infirmiers, ou enseignants.
À la deuxième problématique, une solution est proposée : Imposer aux jeunes médecins d'intégrer les zones à faible densité de docteurs.
Les médecins ont tendance à s'opposer à cette option avec un argument concret : Le risque de dissuasion des nouveaux étudiants en médecine d'intégrer le cursus.
Cette pétition a pour objectif de proposer un consensus dans ce débat et sera proposée à Monsieur François BRAUN, Ministre de la santé et de la prévention.
L'idée serait d'imposer une affectation en zones désertées aux futurs médecins pendant une durée jugée acceptable par le gouvernement (par exemple 3 ans). Celà permettrait d'offrir une alternative au débat en attendant le pic de désertification attendue en 2030.
Parallèlement, il peut être intéressant de réfléchir à la valorisation des zones désertées, peut-être avec des systèmes de primes et/ou des possibilités de formation pour inciter davantage de jeunes ruraux (2% des étudiants en médecine) ou issus de classes modestes à se lancer dans les études de médecine.
Il ne s'agit ici que de l'expression d'un citoyen qui cherche à apporter sa contribution à une problématique qui se complexifie.
En recevant assez de soutien, j'espère pouvoir apporter au ministère de la santé une modeste réflexion sur un enjeu qui concerne la santé d'une quantité importante de la population française.
Que vous soyez concerné ou non, je vous remercie pour votre soutien.
Cette pétition a été classée par la commission :