Pour l'arrêt de l'anonymat sur les réseaux sociaux
Initiative citoyenne

Pour l'arrêt de l'anonymat sur les réseaux sociaux
Quatre années que je suis désormais active sur les réseaux.
Quatre années que je subis quotidiennement du cyberharcèlement.
Quatre années que j'échange régulièrement avec des personnes qui sont elles mêmes harcelées.
Quatre années durant lesquelles mes plaintes n'ont pas été prises en compte car 90% des utilisateurs qui harcèlent sont protégés par leur anonymat.
Parce que je ne suis malheureusement pas la seule victime.
Parce que tous les jours il y a de plus en plus de jeunes qui vivent un véritable enfer psychologique.
Il est important de noter que la majorité des adolescents (59 %) ont déjà été victimes d’une forme de cyberharcèlement
De plus en plus de suicides d’adolescents sont également attribués d’une manière ou d’une autre au cyberharcèlement .
Le cyberharcèlement peut prendre plusieurs formes :
-Injures offensantes sur le physique, la sexualité , le genre (42 %)
-Diffusion de fausses rumeurs (32 %)
-Réception d’images explicites non sollicitées (16 %)
-Menaces physiques (10 %)
Une étude réalisée en 2017 par l’organisation britannique de lutte contre le harcèlement « Ditch the Label » a révélé que 42 % des jeunes adultes interrogés ont subi des actes de cyberharcèlement sur Instagram. Ce chiffre est à comparer aux 37 % sur Facebook et 31 % sur Snapchat, mais il est surprenant de constater que seuls 9 % ont déclaré avoir été victimes de cyberharcèlement sur Twitter. Sans compter l'arrivée de Tiktok qui lui aussi est une plateforme où le cyberharcèlement est de coutume.
Parce qu'il est GRAND temps que les choses avancent , que l'Etat prenne ses responsabilités et que les plateformes s'alignent.
Voila pourquoi je demande aujourd'hui qu'il soit obligatoire de fournir ses papiers d'identité lors de la création d'un compte en ligne, tous réseaux sociaux confondus , afin de faire prendre conscience aux harceleurs qu'il est impossible d'agir de la sorte en toute impunité et sans conséquence pénale.
Parce qu'il est notre devoir de protéger les nouvelles générations.
Ensemble , luttons contre le cyberharcèlement.
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Cette pétition a été classée par la commission :
Conformément à la décision prise par le bureau de la Commission des lois lors de sa réunion du 5 juillet 2022, toute pétition n’ayant pas recueilli au moins cinq mille signatures dans un délai de six mois après son dépôt fait l’objet d’un classement d’office.