Pour que les Caisses d'Allocations Familiales ne soit plus gérées par des entreprises privées et qu'elle adopte une distribution plus juste des aides.
Initiative citoyenne
Pour que les Caisses d'Allocations Familiales ne soit plus gérées par des entreprises privées et qu'elle adopte une distribution plus juste des aides.
Tous, toutes concerné-es!
Aujourd'hui les CAF sont des entreprises privées, leurs bilans comptables ne sont pas publiés, elles disposent de moins en moins de personnels pour l'accueil du public.
Il est extrêmement laborieux, long et éprouvant et même coûteux d'obtenir des informations sur nos droits.
Des attentes interminables au téléphone pour être reçu par des conseillers incompétents et/ou managés par des responsables hiérarchiques d'un laxisme et/ou d'une mauvaise foi aberrante, des délais excessifs pour obtenir un rendez-vous qui abouti le plus souvent sur rien, des heures de navigation sur leur sites internet pour trouver des informations légales qui souvent ne sont pas respectées par les acteurs de ce service public) sont les preuves de l'inefficacité structurelle du système Caf et cela devient de plus en plus inquiétant.
De plus elles ne disposent toujours pas d'un numéro d'appel entièrement gratuit, donc si les citoyens les plus démunis n'ont pas d'argent (téléphone plus forfait) pour demander de l'aide, ils n'ont pas accès à leurs droits de subsistance. Selon des études officielles consultables sur le site du defenseurdesdroits.fr de plus en plus de citoyens se retrouvent précarisés par la complexité de l'accès aux droits les plus basiques.
"L’accès aux démarches administratives
—
Une personne sur cinq éprouve des difficultés à accomplir les démarches administratives courantes.
Les personnes les plus précaires sont les plus concernées : une personne précaire sur quatre est
confrontée à ce type de situation contre 17 % des personnes ne déclarant pas de difficultés financières.
Les personnes sans accès à internet, ou qui sont peu à l’aise avec cet outil, rencontrent également plus
de difficultés dans leurs démarches que les autres : 27 % des personnes qui n’ont pas accès à internet
et 33 % pour les personnes qui bénéficient d’un accès mais se sentent peu à l’aise sur internet (contre
20 % en moyenne).
Si 80 % des personnes interrogées pensent qu’une décision défavorable d’un service public ou
administration peut être contestée, une personne sur trois éprouvant des difficultés dans ses
démarches administratives pense que c’est impossible.
Le s difficultés rencontrées
—
Plus de la moitié de la population (54 %) d’enquête rapporte des difficultés pour résoudre un problème
avec une administration ou un service public (dont 12 %, « souvent » ou « très souvent »).
Les personnes en situation de précarité rapportent plus de difficultés que les autres : c’est le cas de
60 % d’entre elles contre 50 % de celles et ceux qui ne sont pas confronté·e·s à la précarité.
Parmi les personnes qui évoquent des difficultés pour résoudre un problème, la demande répétée de
pièces justificatives (38 %) et la difficulté à contacter quelqu’un (38 %) représentent les problèmes les
plus fréquemment rapportés. Une personne sur trois cite, également, le manque d’information.
Le n on-recours aux droits
—
12 % des personnes qui rencontrent des difficultés dans leurs démarches avec les services publics
abandonnent leurs démarches.
Les personnes les plus précaires et celles qui sont peu à l’aise sur internet ou qui ne bénéficient pas
d’un accès à internet abandonnent plus souvent leurs démarches.
Ces réactions traduisent une forme de résignation de la part de la moitié des usager·e·s en difficulté
dans leurs relations avec les services publics, qui fait écho à leur méconnaissance de leurs droits de
recours."
Il est donc urgent de de former du personnel réellement compétent et dévoué à l'éthique sociale. Il est urgent que les Caf redeviennent des institutions publiques gérées par des fonctionnaires ayant foi en leur vocation, en la justice sociale et en l'équité!
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