Pour une véritable politique nationale contre l’abandon et la maltraitance animale en France
Initiative citoyenne
Pour une véritable politique nationale contre l’abandon et la maltraitance animale en France
La France détient un triste record : chaque année, entre 200 000 et 300 000 animaux sont abandonnés.
Les refuges débordent, les associations épuisent leurs moyens, et malgré leur engagement, la souffrance animale perdure.
Face à cette urgence nationale, nous demandons à l’État de mettre en place une politique ambitieuse et cohérente afin de protéger réellement les animaux de compagnie et de sanctionner sévèrement les auteurs d’abandons et de maltraitances.
Cette situation révèle l’échec de la politique actuelle de protection animale. Tant que l’État n’agira pas fermement pour endiguer le problème de fond – l’abandon et la maltraitance – le cycle se répétera indéfiniment.
Nous demandons à l’Assemblée nationale de se saisir de cette urgence et de mettre en place :
1. La création d’un ministère ou secrétariat d’État dédié à la condition animale.
2. L’application stricte des lois existantes et le durcissement des sanctions en cas d’abandon ou de maltraitance (amendes lourdes, interdiction de détenir à nouveau un animal).
3. L’identification et l’enregistrement obligatoires des animaux de compagnie, avec contrôle systématique par les vétérinaires.
4. La stérilisation obligatoire et encouragée pour limiter les naissances non désirées.
5. Un programme national de sensibilisation à l’adoption responsable dès le plus jeune âge.
6. Un suivi post-adoption obligatoire pour limiter les retours en refuge.
7. Des subventions pérennes pour les refuges et associations déclarés, afin de leur donner les moyens d’agir.
8. La création de brigades spécialisées de police/gendarmerie dédiées à la protection animale, avec contrôles aléatoires de l’identification des animaux.
9. L’interdiction stricte de l’euthanasie de convenance, sauf cas médicaux avérés et sans autre solution viable.
10. Un contrôle renforcé des élevages et l’interdiction de la vente et du don par des particuliers, afin d’encadrer les naissances et limiter les trafics.
11. La mise en place d’un fonds ou d’une pension à charge des auteurs d’abandons, pour contribuer financièrement aux frais engendrés par leur acte.
12. Des centres spécialisés de réhabilitation pour les animaux présentant des troubles comportementaux.
Parce que l’animal n’est pas un objet mais un être vivant sensible, la France doit montrer l’exemple et agir.
La condition animale en France doit changer maintenant.
Partager: