Non à l’hommage français au dictateur Franco — Pour la cohérence, la mémoire, et la justice universelle
Initiative citoyenne
Non à l’hommage français au dictateur Franco — Pour la cohérence, la mémoire, et la justice universelle
Non à l’hommage français au dictateur Franco — Pour la cohérence, la mémoire, et la justice universelle
Comme beaucoup, j’ai appris que Francisco Franco, dictateur espagnol responsable de dizaines de milliers de morts, de disparus et d’exilés, est encore aujourd’hui décoré de la Légion d’honneur, plus haute distinction de la République française.
Cinquante ans après sa mort, cette décoration est un affront.
Un affront aux victimes du franquisme.
Un affront à l’histoire démocratique de la France.
Un affront à la cohérence de notre République.
Honorer Franco, c’est honorer un criminel.
Son régime fut une dictature sanglante, alliée objective des fascismes européens, réprimant les opposants, réduisant au silence les peuples, étouffant la liberté.
Honorer Franco, c’est cautionner l’oubli.
Alors même que des familles espagnoles cherchent encore à exhumer leurs morts dans des fosses communes, la France maintient le dictateur dans son panthéon officiel.
Honorer Franco, c’est trahir nos principes universels.
Car aujourd’hui, la France garde le silence face à d’autres formes de colonialisme et d’apartheid — en particulier l’entreprise coloniale israélienne en Palestine. Ce double discours affaiblit notre diplomatie et nourrit les révisionnismes.
Les grands textes l’avaient pourtant affirmé :
- La Déclaration universelle des droits de l’homme (ONU, 1948).
- La Charte des Nations unies et les Conventions de Genève.
- La Charte de l’environnement (Constitution française, 2005).
Toutes rappellent la nécessité de protéger la dignité humaine et de s’opposer à la colonisation, aux dictatures et aux crimes contre l’humanité.
En maintenant Franco décoré, la République viole l’esprit même de sa propre Constitution et de ses engagements internationaux.
Je m’oppose donc au maintien de la Légion d’honneur attribuée à Franco.
Par cette pétition, je demande :
- Son retrait immédiat ;
- Une réforme pour qu’aucun dictateur, criminel de guerre ou régime colonial ne puisse être honoré au nom de la République française ;
- L’ouverture d’un débat démocratique sur la mémoire coloniale et sur la cohérence de notre diplomatie en matière de droits humains.
Aujourd’hui j’écris seul·e, mais nous sommes des milliers à refuser que la République française continue à légitimer les dictatures d’hier et les colonialismes d’aujourd’hui.
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