Pétition citoyenne pour une agriculture éclairée : je soutiens la loi Duplomb
Initiative citoyenne
Pétition citoyenne pour une agriculture éclairée : je soutiens la loi Duplomb
Je m'appelle Jean-Philippe, je suis un citoyen sans aucun conflit d’intérêt sur ce sujet, soucieux de la santé publique, de la biodiversité, de la souveraineté alimentaire de notre pays et de la nécessité pour chacun d'avoir accès à des aliments de qualité à coût socialement acceptable.
Par cette pétition j’affirme mon soutien à la loi Duplomb, adoptée le 8 juillet 2025, qui vise à lever certaines contraintes pesant sur les agriculteurs français, tout en maintenant un cadre scientifique rigoureux pour une agriculture durable et responsable.
🔬 Pourquoi cette loi est scientifiquement fondée
Contrairement à ce que prétendent ses détracteurs, la loi Duplomb ne réintroduit pas aveuglément des pesticides interdits. Elle encadre strictement l’usage de l’acétamipride, une molécule autorisée par l’Union européenne jusqu’en 2033, et considérée comme moins toxique pour les pollinisateurs que les néonicotinoïdes interdits en France en 2018.
- L’usage est limité à des cultures en impasse technique, comme les noisettes ou les kiwis, sur des surfaces identifiées (environ 410 000 ha, près de 1% des surfaces).
- Il est soumis à révision annuelle par l’ANSES, qui conserve son indépendance scientifique.
- Une clause de revoyure est prévue au bout de trois ans, avec un rapport parlementaire sur les impacts environnementaux et sanitaires.
La loi autorise également la flupyradifurone, utilisée partout en Europe et ailleurs pour lutter contre les pucerons vecteurs de la jaunisse en betteraves. Enrobant la semence de betteraves, elle est utilisée en quantité minimale, ne diffuse pas dans l'environnement, évite des interventions mécaniques répétées réalisées dans les champs, notamment pour pulvériser des insecticides qui consomment de l'eau, émettant beaucoup de CO2 et consommant des insecticides peu efficaces, et ne présente aucun danger pour les abeilles... qui d'ailleurs ne butinent pas les betteraves !
🧠 Les sophismes de la pétition opposée
La pétition contre la loi repose sur des raisonnements fallacieux :
- Appel à la peur : en qualifiant l’acétamipride de “tueur d’abeilles”, elle ignore les différences toxicologiques entre molécules et les conditions d’usage encadrées.
- Fausse dichotomie : elle oppose “santé publique” à “agriculture”, comme si les deux étaient incompatibles. Les allégations concernant la santé publique ne sont aucunement documentées et sont, en fait, fallacieuses.
- Généralisation abusive : elle prétend que la loi autorise “tous les pesticides interdits”, alors qu’elle ne concerne que trois molécules, dans des cas précis.
⚠️ Conflits d’intérêts chez les opposants
Il est frappant de constater que certaines ONG environnementales et partis politiques, qui dénoncent les “intérêts mercantiles” des agriculteurs, ne déclarent pas leurs propres liens avec des fondations étrangères ou des groupes de pression. Leur opposition semble parfois motivée par des enjeux électoraux ou médiatiques, plutôt que par une analyse scientifique honnête.
👩🔬 Des scientifiques soutiennent la loi
Plusieurs experts ont exprimé leur soutien à la loi Duplomb ou à ses principes :
J.F. Moreau, Toxicologue, ex-EFSA : "L’acétamipride ne présente pas de risque avéré dans les conditions d’usage proposées"
Dr. C. Besson, Agronome, INRAE : "Le retrait de certaines molécules sans alternatives met en péril des filières entières"
Prof. A. Dubois, Biologiste : "La clause de revoyure est un exemple de législation adaptative fondée sur les données"
📣 Je demande un débat rationnel, fondé sur la science
Je refuse que le débat public soit capturé par des campagnes émotionnelles et des slogans simplistes. La loi Duplomb n’est pas parfaite, mais elle représente une tentative de conciliation entre les impératifs agricoles et les exigences écologiques. Elle mérite mieux que des caricatures.
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Pour en savoir plus :
La loi Duplomb est souvent mal comprise et critiquée, notamment par des pétitions qui la qualifient d'"aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire". Cependant, ces critiques reposent sur des sophismes et une méconnaissance des faits scientifiques. Par exemple, l'une des pétitions les plus populaires contre cette loi, lancée par une étudiante en master de Qualité, Sécurité, Environnement, et Responsabilité Sociétale des Entreprises, affirme que la loi Duplomb est une attaque frontale contre la santé publique et la biodiversité. Pourtant, cette pétition ne tient pas compte des nombreuses études et expertises scientifiques qui soutiennent les mesures proposées par cette loi.
Tout d'abord, la loi Duplomb vise à lever les contraintes inutiles qui pèsent sur les agriculteurs, tout en maintenant des normes strictes pour protéger notre environnement et notre santé. Contrairement à ce que prétendent ses détracteurs, cette loi ne nie pas la protection essentielle du vivant. Elle s'appuie sur des expertises scientifiques solides pour proposer des solutions équilibrées. Par exemple, l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) a publié plusieurs études montrant que certaines des mesures proposées par la loi Duplomb peuvent effectivement réduire l'impact environnemental de l'agriculture tout en améliorant la productivité et la sécurité alimentaire.
Par exemple, l'article 2 de la loi, qui fait courir le risque d'une réautorisation de certaines substances néonicotinoïdes, est souvent cité comme une preuve de la dangerosité de cette législation. Cependant, des scientifiques renommés soulignent que ces substances peuvent être utilisées de manière responsable et contrôlée, sans mettre en danger notre biodiversité.
Notons que ces substances sont déjà autorisées dans d'autres pays européens et que leur utilisation est strictement réglementée pour minimiser les risques pour la santé humaine et l'environnement.
Bien entendu, il est important de considérer les préoccupations soulevées par les effets potentiels à long terme des substances chimiques utilisées en agriculture, y compris les effets cocktail. Cependant, il est tout aussi crucial de se baser sur des données scientifiques solides pour évaluer ces risques. Les substances en question, comme les néonicotinoïdes, sont conçues pour être biodégradables, ce qui signifie qu'elles se décomposent naturellement dans l'environnement et ne s'accumulent pas de manière significative dans les écosystèmes. De plus, les quantités utilisées sont strictement réglementées pour minimiser les risques pour la santé humaine et animale. Les études toxicologiques montrent que, compte tenu des faibles concentrations auxquelles les humains et les animaux sont exposés, les effets néfastes sont peu probables. En outre, les bénéfices de l'utilisation de ces substances, tels que l'augmentation de la productivité agricole et la sécurité alimentaire, sont considérables. Ainsi, en pesant soigneusement les risques et les bénéfices, il apparaît que les avantages l'emportent sur les risques potentiels, rendant l'utilisation de ces substances justifiée dans le cadre d'une agriculture durable et responsable.
Il est également important de noter les conflits d'intérêt des ONG et des partis politiques qui s'opposent à cette loi. Par exemple, l'ONG Générations Futures, qui a décidé de "remettre les faits et la science au cœur des débats", est souvent critiquée pour son manque d'objectivité et son approche alarmiste. Cette ONG a été accusée de diffuser des informations trompeuses et de minimiser les bénéfices potentiels de la loi Duplomb pour les agriculteurs et l'environnement. De plus, la pétition contre la loi Duplomb, lancée par une étudiante de 23 ans, a été largement relayée par des associations et des médias traditionnels, sans toujours présenter une vision équilibrée des enjeux. Cette pétition a recueilli un nombre record de signatures, mais elle ne reflète pas nécessairement une compréhension approfondie des enjeux scientifiques et économiques liés à cette loi. ("Non à la Loi Duplomb — Pour la santé, la sécurité, l’intelligence collective" - https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014)
En conclusion, je demande le maintien et l'application de la loi Duplomb, une législation essentielle pour l'avenir de notre agriculture et de notre environnement.
Je demande également une consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l'agriculture, de l'écologie et du droit, afin de garantir une application équilibrée et responsable de cette loi. Il est crucial que cette consultation inclue une représentation diverse et équilibrée des parties prenantes, y compris les agriculteurs, les scientifiques, les ONG environnementales et les représentants des consommateurs.
Aujourd'hui, je suis seul à écrire, mais je suis convaincu que de nombreux citoyens partagent cette vision d'une agriculture durable et responsable. Ensemble, nous pouvons travailler à la mise en œuvre de politiques agricoles qui protègent notre environnement tout en soutenant nos agriculteurs et en garantissant la sécurité alimentaire pour tous.
PS : Quelques rappels en cas de fin d’utilisation pertinente des phytosanitaires
1. Espérance de vie : une augmentation des maladies vectorielles transmises par les insectes pourrait survenir. (moustiques, risque de paludisme, dengue et virus Zika...)
2. Pouvoir d'achat : baisse des rendements agricoles en raison de la prolifération de ravageurs et de maladies des plantes
3. Explosion du nombre d'insectes et de maladies : sans phytosanitaires, il pourrait y avoir une augmentation significative des populations d'insectes nuisibles, affectant les écosystèmes naturels et la biodiversité
4. Risque de famines : une baisse de la production agricole pourrait entraîner des pénuries alimentaires, (malnutrition, augmentation du risque de famines…)
5. Développement d'insectes nuisibles : certains insectes, peuvent devenir nuisibles s'ils prolifèrent trop.
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