Liberté pour Boualem Sansal et Christophe Gleizes – Pour le droit d’écrire, pour le droit de penser
Initiative citoyenne
Liberté pour Boualem Sansal et Christophe Gleizes – Pour le droit d’écrire, pour le droit de penser
« Ce que l’on ne peut dire, il faut l’écrire. Ce que l’on tente d’éteindre, il faut l’éclairer. »
Face au silence imposé, à la peur fabriquée, aux idées traquées, il devient urgent de rappeler que la parole n’est pas une menace, mais une nécessité.
Nous lançons cette pétition pour exiger la libération immédiate de Boualem Sansal et Christophe Gleizes, deux journalistes et écrivains dont le seul tort est d’avoir dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : que la dérive autoritaire du régime algérien met en péril les libertés fondamentales du peuple.
Le premier, Boualem Sansal, est un écrivain respecté à l’échelle internationale, plusieurs fois primé, connu pour son courage et sa lucidité. Il n’a cessé d’alerter sur la montée de l’autoritarisme, la corruption, et le musellement des voix libres dans son pays. Son œuvre comme ses prises de position relèvent d’un devoir de conscience, pas d’un acte de sédition.
Le second, Christophe Gleizes, journaliste indépendant reconnu pour son intégrité et la rigueur de ses enquêtes, a été arrêté pour avoir relayé et commenté des faits, avec professionnalisme et honnêteté. Son incarcération envoie un signal glaçant à toute la profession : celui d’un pouvoir qui ne supporte plus d’être interrogé.
En les réduisant au silence, c’est un pan de notre conscience collective qu’on tente d’étouffer. En les enfermant, c’est la possibilité d’un débat ouvert, critique, citoyen que l’on piétine. Ce n’est pas seulement l’Algérie que cette répression abîme : ce sont les principes universels qui nous lient les uns aux autres — la dignité humaine, le droit à la parole, la liberté d’écrire et de savoir.
Nous appelons donc, avec gravité mais sans résignation, à leur libération immédiate et inconditionnelle.
Nous appelons à ce que cesse l’instrumentalisation de la justice contre les esprits critiques.
Nous appelons les institutions françaises, européennes, les journalistes, les écrivains, les citoyens — à ne pas détourner les yeux.
Cette pétition n’est pas un simple acte symbolique. C’est une manière de dire que nous n’acceptons pas l’inacceptable. Que nous ne voulons pas d’un monde où l’on enferme ceux qui pensent, où l’on condamne ceux qui racontent, où l’on brise ceux qui osent.
Signer, c’est témoigner. Témoigner, c’est résister. Résister, c’est espérer.
Liberté pour Boualem Sansal.
Liberté pour Christophe Gleizes.
Liberté pour toutes les consciences que l’on voudrait faire taire.
Merci pour eux …
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