Pour une laïcité réelle : instauration de jours fériés pour toutes les grandes fêtes religieuses pratiquées en France.
Initiative citoyenne
Pour une laïcité réelle : instauration de jours fériés pour toutes les grandes fêtes religieuses pratiquées en France.
La France se définit comme une République laïque, garante de l’égalité de traitement de toutes les confessions et de la liberté de culte. Pourtant, le calendrier des jours fériés en France reste exclusivement fondé sur les grandes fêtes du christianisme : Noël, Pâques, l’Ascension, l’Assomption, la Toussaint, etc.
Ce déséquilibre, hérité de l’histoire, ne correspond plus à la réalité sociale et religieuse actuelle. De nombreuses autres confessions sont pratiquées aujourd’hui par des centaines de milliers de citoyens français, mais aucune de leurs fêtes n’est reconnue par un jour férié national.
Nous demandons donc l’instauration d’un véritable équilibre républicain, par la reconnaissance officielle et nationale des fêtes religieuses suivantes, toutes issues de religions comptant au moins 125 000 pratiquants en France :
Islam :
Aïd el-Fitr (fin du Ramadan)
Aïd el-Kebir (fête du sacrifice)
Judaïsme :
Yom Kippour (jour du Grand Pardon)
Rosh Hashanah (Nouvel An juif)
Bouddhisme :
Vesak (commémoration de la naissance, de l’illumination et de la mort de Bouddha)
Hindouisme :
Diwali (fête des lumières)
Christianisme non catholique (orthodoxes, protestants évangéliques, etc.) :
Noël orthodoxe (7 janvier)
Pâques orthodoxe (souvent à une date différente du calendrier grégorien)
Ces journées deviendraient des jours fériés nationaux, au même titre que ceux déjà en place. Cela ne signifie pas un arrêt total de l'activité économique : les entreprises seraient libres de faire travailler leurs employés ces jours-là, à condition de les rémunérer double, comme c’est le cas actuellement pour le 1er mai.
Par souci d'équité et de cohérence, nous demandons également que cette règle du double paiement soit généralisée à tous les jours fériés existants, et non réservée uniquement au 1er mai.
Une telle réforme permettrait de :
Corriger une inégalité historique dans la reconnaissance des différentes confessions.
Adapter la République à la diversité religieuse réelle de la population française.
Donner aux salariés la possibilité de célébrer les fêtes les plus importantes de leur religion dans la dignité.
Cette mesure est ambitieuse mais nécessaire si la France veut assumer pleinement son engagement envers une laïcité authentique, égalitaire et inclusive.
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