"Justice pour Amandine : Stop aux violences, placements abusifs et abandons d'enfants !"
Initiative citoyenne
"Justice pour Amandine : Stop aux violences, placements abusifs et abandons d'enfants !"
L’histoire d’Amandine : une tragédie due à l’indifférence collective et institutionnelle
Depuis 2010, de nombreux signalements avaient été faits concernant la situation d’Amandine, dès ses 4 ans. Les voisins, l’école, et même certains membres de sa famille avaient tiré la sonnette d’alarme, alertant l’Aide Sociale à l’Enfance à plusieurs reprises. Pourtant, aucune intervention concrète n’a été menée pour sauver cette enfant.
Affamée parce que sa mère ne lui donnait pas à manger, Amandine était contrainte de fouiller les poubelles dans la cour de récréation pour récupérer les restes des goûters des autres enfants. En 2020, lorsqu’un confinement national a été annoncé, elle s’est effondrée en larmes à l’école, répétant : « Je vais mourir, je vais mourir », consciente qu’elle allait être enfermée, battue, et privée de nourriture par sa mère. Quelques mois plus tard, Amandine a succombé à cette maltraitance insoutenable.
Des éléments accablants existent et montrent que cette tragédie aurait pu être évitée. Des voisins possédaient un enregistrement audio où l’on entendait Amandine pleurer, suppliant sa mère d’arrêter, car elle avait très mal. Mais cet enregistrement, au lieu d’être transmis à la police, a été gardé sous silence. Si ces voisins avaient agi, si cet audio avait été partagé, la vie d’Amandine aurait peut-être pris un tout autre tournant.
En 2025, après des années d’attente, sa mère a été condamnée à la perpétuité avec 20 ans de sûreté, une peine bien trop clémente pour les horreurs qu’elle a commises. Mais cette affaire ne met pas seulement en cause une mère abusive ; elle montre également les failles d’un système défaillant et l’indifférence collective qui ont permis ce drame.
Cette tragédie est un appel urgent à réformer profondément la protection de l’enfance. Trop d’enfants réellement en danger sont abandonnés à leur sort, tandis que d’autres, dans des familles aimantes, sont arrachés sans fondement. Il est temps que l’Aide Sociale à l’Enfance, ainsi que la société dans son ensemble, agisse avec responsabilité et courage pour éviter que de telles horreurs ne se reproduisent.
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