Soutien aux crèches de la Nativité : Défense d’une tradition française face à la dérive judiciaire et culturelle

Nous, citoyens de la République française, exprimons notre consternation et notre indignation face aux attaques répétées contre une tradition séculaire et essentielle de notre patrimoine culturel : la mise en place de crèches de la Nativité dans les lieux publics.

Contexte
Le lundi 2 décembre 2024, France 3 a publié un article critiquant l’inauguration de la traditionnelle crèche de la Nativité dans la cour de la mairie de Béziers. Cet acte, pourtant ancré dans une tradition locale et nationale, est dénoncé comme contraire à la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, malgré son caractère non prosélyte et culturel.

Ce type d’attaques, souvent soutenu par une minorité bruyante, vise à effacer des traditions profondément enracinées dans l’identité française. Les crèches ne sont pas uniquement des symboles religieux : elles représentent une part vivante de notre patrimoine culturel et populaire.

Cet article, marqué par une idéologie militante et une lecture biaisée de la laïcité, illustre une tendance inquiétante à vouloir gommer les traditions enracinées dans notre histoire commune. Une telle posture va à l’encontre des valeurs de tolérance et d’unité qui fondent la République.

Nous refusons que des médias, financés par nos impôts, se fassent les porte-voix d’une cancel culture déconnectée de l’attachement sincère des Français à leur patrimoine. Ces attaques, qui visent à diviser plutôt qu’à rassembler, ne doivent pas déterminer l’avenir culturel de notre nation.

Nous appelons ceux qui ne partagent pas cet attachement aux traditions à respecter la pluralité et à reconnaître que la France est une terre de diversité, mais aussi d’histoire. Il est indispensable de ne pas confondre modernité et reniement de soi.

Rappel des fondements juridiques et culturels
La loi de 1905 établit la séparation des Églises et de l’État, mais ne proscrit pas les manifestations culturelles ou symboliques dans l’espace public.

Le Conseil d’État a statué en 2016 que l’installation de crèches dans des lieux publics peut être permise si elle revêt un caractère culturel, artistique ou festif et ne constitue pas un acte de prosélytisme religieux.
La tradition chrétienne de la France est incontestable :

La présence d’une église dans chaque commune, les jours fériés catholiques (Noël, Pâques, l’Assomption) et l’héritage architectural montrent que le christianisme fait partie intégrante de notre histoire.
Une coutume partagée par tous : La crèche est un symbole apprécié par croyants et non-croyants. Elle fait partie de l’ambiance de Noël, célébrée par une majorité de Français pour ses valeurs d’unité, de paix et de solidarité.

Propositions concrètes
Réaffirmation législative : Modifier ou préciser la loi de 1905 pour intégrer explicitement que les traditions culturelles d’origine religieuse (comme les crèches de Noël) sont compatibles avec la laïcité lorsqu’elles s’inscrivent dans un cadre festif ou patrimonial.

Création d’une exception culturelle : Instituer une disposition reconnaissant la crèche de la Nativité comme un élément du patrimoine immatériel français, protégé par la loi.

Protection des collectivités locales : Introduire un mécanisme juridique empêchant les recours abusifs contre des initiatives culturelles et festives des mairies.

Appel au peuple français
Françaises, Français, unissons-nous pour défendre notre patrimoine et nos traditions. La crèche n’est pas une menace à la laïcité, mais un pont entre notre passé et notre avenir.

Ce n’est pas en effaçant les symboles de notre histoire que nous construirons une société harmonieuse. Céder à la pression de minorités radicalisées revient à renier ce qui fait la richesse de notre nation.

Conclusion
Nous demandons à l’Assemblée nationale de protéger juridiquement la mise en place des crèches de Noël dans les lieux publics et de reconnaître leur importance culturelle.

Les traditions ne divisent pas ; elles rassemblent. Défendre la crèche, c’est défendre la France.