Interdiction de la chasse dans les réserves naturelles et les cœurs de parcs nationaux
Initiative citoyenne
Interdiction de la chasse dans les réserves naturelles et les cœurs de parcs nationaux
INTERDICTION TOTALE DE LA CHASSE et des ARMES LETALES dans LES RESERVES NATURELLES et les CŒURS DES PARCS NATIONAUX,
sauf dérogation exceptionnelle, par battues administratives exercées sans dérangement des autres espèces, uniquement au sanglier et au cerf élaphe, battues impérativement validées par le conseil scientifique du territoire concerné avec suivi des populations,
- Pour la sécurité. Qui ne rêve pas de parcourir une nature exempte de détonations et de balles de munitions militaires propulsées en tout sens par des carabines portant à plusieurs kilomètres ?
- Pour la faune sauvage. 91 espèces sont actuellement chassées dont 20 sur liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) ; la loi permettra à ces populations d’être libérées de la pression de la chasse alors que le changement climatique exerce déjà des adaptations contraignantes. Plus de chasse à la marmotte ni d’espèces déclarées ESOD (Espèce Susceptible d’Occasionner des Dégâts – ex nuisibles) . Ainsi ces espèces pourront à nouveau jouer leur rôle dans les écosystèmes.
- Pour les activités naturalistes et l’éducation. Il y a quelque 25 ou 30 ans, en Drôme, on pique-niquait à 20 mètres des chamois en train de brouter, la distance de fuite des proies étant calquée sur leurs connaissances des capacités naturelles des prédateurs. Les espèces quand elles sont chassées s’adaptent en multipliant leur distance de fuite par 10 environ. En conséquence les activités d’observation et de pédagogie en sont durement affectées. A contrario dans le canton de Genève les populations animales, depuis l’interdiction de la chasse depuis plus de 50 ans, ont repris leurs comportements naturels. Elles s’adaptent à notre capacité à les capturer par nos seules compétences physiques, ridicules par rapport à eux.
- Pour le tourisme vert. Activité économique qui pourra se développer dans tout le respect dû à notre environnement.
- Pour les équilibres naturels. L’application de cette loi permettra le retour des prédateurs qui pourront à nouveau jouer leur rôle.
- Pour ces espaces. Les directives « oiseaux » et « habitat » ne pourront être que respectées. Divers types de chasse transgressent allègrement et impunément les directives européennes pourtant bâties pour la sauvegarde de la nature. Fini là les infractions et l’argument arraché par le lobby de la chasse qui a réussi à la classer « non dérangeante » afin de se soustraire aux études d’impact dans les territoires classés en Natura 2000.
Actuellement les équilibres naturels ont durablement été perturbés par l’activité humaine et ses pressions exercées sur la vie sauvage, aggravées par le changement climatique. En attendant le retour aux équilibres naturels, certaines espèces causent des dégâts à différents niveaux. Dans une période de transition, suivie par les pôles scientifiques de chaque territoire, la régulation, à titre exceptionnel, évaluée et validée par les conseils scientifiques des territoires concernés, pourront être décidées par battues administratives pour les seules espèces sanglier et cerf élaphe à l’exclusion de toute autre.
Quant aux méthodes de régulation, elles seront étudiées en aval en privilégiant celles sans arme létale, et validées par les conseils scientifiques des territoires.
La vie sauvage mérite notre égard.
Merci de signer cette pétition déposée
à l’Assemblée Nationale.
Nous devons atteindre 100 000 signatures pour nous faire entendre, 500 000 pour être directement proposition de loi.
Cette pétition a été classée par la commission :
Conformément à la décision prise par le Bureau de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire lors de sa réunion du 12 juillet 2022, toute pétition n'ayant pas recueilli au moins 10 000 signatures à l’expiration d’un délai de neuf mois à compter de son dépôt, fait l'objet d'un classement d'office. Votre pétition n'ayant pas recueilli plus de 10 000 signatures et ayant été déposée depuis plus de 9 mois, la commission a décidé son classement lors de sa réunion du 20 décembre 2023.